14 avril 2009
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La dernière lecture lors de mes vacances d'avril...
Roman plutôt sympa, même si j'ai largement préféré "Ensemble et c'est tout" et "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part."
On se sent proche des personnages, tellement humains. Une triste et banale histoire démarre avec une jeune femme abandonnée par son mari pour une maîtresse plus jeune. Seule avec ses deux enfants, elle déprime et s'effondre. Son beau-père est un père et un mari dur, distant. Contre toute attente, il fait preuve de compassion pour Chloé et la choie comme sa propre fille. Il ne s'apitoie pas sur elle, lui parle des vicissitudes de l'amour et même se confesse : autrefois follement épris d'une maîtresse, il s'est raccroché par lâcheté à son mariage, devenant aigri et peu à peu infernal avec son entourage. Son fils a brisé les tabous, a déchiré son cocon familial et a en même temps donné la chance à Chloé de décider de sa propre vie et ne pas bannir le bonheur à jamais. En accord ou non avec cette conception des choses, on s'attache à Chloé et à son beau-père, à cette complicité improbable.
Quatrième de couverture :
Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dieppel, soixante-cinq ans, l'emmène à la campagne. Parce qu'elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu'elle n'arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Il s'assoit à côté d'elle et pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu'il n'a pas vécu.
Cette histoire est donc la confession d'un homme dans une cuisine. Ca n'a l'air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et "la vie comme elle va"...