21 juillet 2009
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Quatrième de couverture :
Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n'est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt. L. T.
Avis d'une lectrice du dimanche :
Un livre poignant, touchant. Le thème est difficile : la perte d'un enfant.
Ce récit est écrit avec une telle justesse et tellement d'humanité que je l'ai lu d'une traite, souffle coupé et larmes aux yeux.
Vincent et Geneviève, un couple amoureux, voient leur bonheur brutalement anéanti par la perte d'un enfant. Leur amour reste intact mais ils ne se supportent plus car tout leur rappelle leur fille. Pour survivre, ils vont se séparer et tenter de reconstruire une existence tolérable, chacun à leur manière. Vincent et Geneviève se rapprocheront au crépuscule de leur vie pour faire enfin le deuil de Clara.
Laurence Tardieu a trouvé les notes justes, un ton sobre et sans pathos pour évoquer la douleur la plus indicible. Elle trace patiemment le cheminement qui conduira à l'apaisement...