J’ai passé quelques jours à Ouessant en 2002, 2003 et également deux fois en 2006. Quand on aime, on ne compte pas c’est bien connu !
C’est une île magnifique, sauvage, pétrie de traditions et d'histoire.
Elle a su résister aux sirènes du profit et conserver son âme en se protégeant des afflux trop importants du tourisme de masse. Si vous êtes des accros du shopping, passez votre chemin !
Seules quelques très rares voitures roulent dans cet espace hors du temps. Vous circulez en toute quiétude à vélo et à pied.
J’ai sillonné l’île grâce à des randonnées offrant des paysages à la fois épurés et sublimes.
Mon seul regret est de ne pas encore avoir eu le privilège d’assister à une tempête. Les éléments déchaînés doivent offrir un spectacle inoubliable.
Ouessant, Enez Eusa en breton, est une commune insulaire du département du Finistère. Elle est longue de huit kilomètres et large de quatre.
L’île se divise en deux pointes ; les pointes de Pern au nord et de Porz Doun au sud. Les baies de Lampaul et du Stiff sont les seuls endroits facilement accessibles par la mer.
Située en mer d’Iroise, l’île marque l’entrée sud de la Manche.
La mer d’Iroise est le nom de la partie de l’océan Atlantique s’étendant de l’île de Sein à celle d’Ouessant. Cette mer est réputée pour être une des plus dangereuses d’Europe car continuellement animée de forts courants.
Les côtes sont hérissées de rochers responsables d’un grand nombre de naufrages. Ouessant met en garde les navires grâce à quatre phares : le Créac’h, le Stiff, le Nidivic et la Jument.
Dès que vous débarquez dans la baie de Lampaul, vous êtes saisi par l’esprit de ce monde à part.
De nombreux artistes ont été inspirés par cette île farouche et singulière.