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Quatrième de couverture
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.
Avis d'une lectrice du dimanche
Après son magnifique roman Le coeur cousu, Carol Martinez nous offre son deuxième titre, Du domaine des murmures.
Les critiques enthousiastes pour ce nouveau roman sont unanimes et je joue ici le vilain petit canard : malgré une écriture toujours aussi belle, je n'ai pas réussi à accrocher avec cette histoire. Je crois que le thème n'est pas pour moi, tout simplement. Le personnage d'Esclarmonde et son féminisme plus que timide ne m'ont pas du tout convaincue. Les crises de mysticisme m'ont glacée et donné une envie irrépressible de fuir loin de ce récit.
Pour me consoler de mon manque d'empathie avec Du domaine des murmures, je relirai avec délices Le coeur cousu et j'attendrai avec patience le prochain roman de Carol Martinez.