Quatrième de couverture
Automne 1945, alors que les Alliés se sont entendus pour occuper Berlin et le reste de l'Allemagne, une compagnie de militaires français emmenée par le capitaine Louyre investit le sud du pays. En approchant de la ville où ils doivent prendre leurs quartiers, une ferme isolée attire leur attention. Les soldats y font une double découverte : une adolescente hirsute qui vit là seule, comme une sauvage, et le corps calciné d'un homme. Incapable de fournir une explication sur les raisons de son abandon et la présence de ce cadavre, la jeune fille est mise aux arrêts. Contre l'avis de sa hiérarchie, le capitaine Louyre va s'acharner à connaître la vérité sur cette affaire, mineure au regard des désastres de la guerre, car il pressent qu'elle lui révélera un secret autrement plus capital.
Avis d'une lectrice du dimanche
En 1945, Le capitaine Louyre et sa compagnie militaire découvrent Marie dans une ferme isolée, dans le sud de l’Allemagne vaincue. L’adolescente est seule, attend désespérément que son père revienne du front. Sa mère est décédée dans une mystérieuse maison de repos. Un cadavre calciné est également découvert et les explications de Marie laissent les soldats perplexes.
Louyre sort totalement du rôle qui lui a été assigné et décide de mener son enquête sur ce meurtre. Cette décision paraît absurde aux yeux des soldats : pourquoi se préoccuper d’un cadavre alors que cette guerre abominable a fait des millions de morts ? Louyre est un homme complexe, il était astronome avant que la nécessité lui fasse quitter ses chères étoiles pour rejoindre les combats. Il sent que la ville faussement paisible, à proximité de la ferme, cache de terribles secrets. Sa quête s’arrêtera seulement lorsque les atrocités commises et la honte seront dévoilées. Louyre sait explorer le fond du cœur des êtres humains et parvient à remuer les consciences. L’astronome possède encore l’espoir que l’âme peut changer…
J’ai vraiment adoré les personnages de Louyre et Marie. Le soldat n’est pas un héros et Marie n’est pas une frêle victime. La jeune fille est intransigeante, elle dicte ses propres règles !
Le rythme de ce beau roman est très lent mais le lecteur n’est pas forcément pressé de découvrir la vérité
dont on pressent l’horreur.
J’ai aimé la plume sobre et claire de Dugain qui nous retient avec force dans ce récit.
Challenge
7 titres sur 7