Ma bibliothèque virtuelle, balades et quelques carnets de voyage
Quatrième de couverture
François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… – Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. '
Avis d’une lectrice du dimanche
Lecture divertissante, légère…
Nathalie a connu un amour intense, fusionnel, qui s’arrête brutalement avec le décès de son mari. Cette très belle femme porte le deuil pendant plusieurs années et se consacre entièrement à son travail, dans une grande société suédoise. Au grand désespoir de son patron qui la poursuit de ses assiduités, elle portera finalement son regard sur un obscur employé de l’entreprise, dont le charme n’apparaît vraiment pas spontanément !
Cette gentille histoire ne restera probablement pas gravée dans ma mémoire. Mais la plume de David Foenkinos, légère,
délicate et pleine d’humour, a le chic pour rendre cette comédie sentimentale irrésistible...