Quatrième de couverture
Imaginez un cadavre dont seule la tête dépasse du sable. Chargé de l'enquête, le commissaire Van In, malgré ses protestations véhémentes, se voit adjoindre d'office un inspecteur de la police
judiciaire.Mais l'attitude de l'homme est curieuse. Aurait-il intérêt à faire capoter l'affaire ?
Trafic de contrefaçons, justice et police corrompues, les turpitudes de la Belgique n'ont pas de secrets pour l'incorruptible flic de Bruges aux méthodes peu orthodoxesmais diablement
efficaces.
Avis d'une lectrice du dimanche
J'ai découvert avec plaisir le commissaire Van In avec De sang royal.
Le nouveau titre de Pieter Aspe, La mort à marée basse, est encore plus agréable et captivant !
Le commissaire Van In démarre une enquête à la fois sordide et classique : une jeune fille est agressée un soir de fête. Les faits s'enchaînent rapidement, la violence s'étend comme un feu de brousse : la jeune étudiante subit la folie de son père, le cadavre d'un homme est retrouvé dans de curieuses circonstances, les meurtres s'enchaînent, ainsi que les agressions. Un malfrat reconverti dans la contrefaçon croise également le chemin de Van In. Des membres bien placés dans la police belge s'empressent de suggérer un coupable idéal pour clore au plus vite un dossier fort embarrassant.
L'inspecteur Guido Versavel et la juge Hannelore apportent heureusement un soutien sans faille au commissaire et également une bonne dose d'ingéniosité pour faire aboutir cette enquête.
Les protagonistes de cette triste affaire sont bien ancrés dans le suspense. Certains sont affublés d'une personnalité perverse bien nette, d'autres sont plus complexes. Victimes et criminels échangent parfois les rôles, la partition de leur vie est jouée sur une corde raide, la mort s'invite dans une partie de cache-cache dont Van In aimerait siffler la fin...
L'auteur glisse toujours des touches d'ironie mais les héros sont un peu moins burlesques, plus sensibles et attachants. Pieter Aspe crée des personnages proches de nous, avec les mêmes préoccupation de la vie quotidienne. Hannelore, la juge et épouse de Van In, est beaucoup plus sympathique ! Quelques clins d'oeil plein d'humours pour évoquer un Van In, certes gros buveur et coeur d'artichaut devant les belles femmes, mais également papa poule avec ses enfants et prenant sa part de tâches ménagères. Je suis beaucoup plus sensible à ces nouveaux héros en comparaison aux misters muscles invulnérables et machos de certaines séries policières...
Je remercie les éditions Albin
Michel
de m'avoir fait découvrir
la nouvelle enquête du commissaire Van In.
Challenge
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