Quatrième de couverture
"Bèba, cette nuit-là, était plus gaie que d'habitude. A cause du vin ? De la soirée elle-même ? On aurait dit que c'était la dernière qu'ils passaient ensemble. Dans l'ouverture de la robe, Vlassis devinait le grain de beauté sur ses seins blancs, comme une fleur pressée et enfermée dans un vieux livre..."
Avis d'une lectrice du dimanche
Ce roman dessine un superbe portrait de femme ! Bèba est à la fois belle et très forte. A l'époque de la dictature des Colonels, la corruption et la misogynie ne semblent avoir aucune prise sur cette femme. Ses idéaux de jeunesse, communisme et générosité, ont été balayés par la répression. En pleine crise économique, elle parvient malgré tout à faire vivre une verrerie artisanale à Athènes. Elle a développé elle-même ce commerce, à force de créativité et de travail. Son énergie flamboyante attire hélas des prétendants ternes et parasites. Entre son mari dépressif et ses deux amis versatiles, sa vie finit par vaciller. Cette femme se débat contre l'usure, la malchance, la désillusion...
Un brin d'humour égaie parfois ce livre plutôt sombre. Ce qui maintient le lecteur en haleine, c'est l'énergie de Béba, une force vitale et inépuisable !
Un grand merci à Liza pour ce beau roman !
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