Ma bibliothèque virtuelle, balades et quelques carnets de voyage
Quatrième de couverture
A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C'est l'hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l'arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l'attente du désir et de l'autre.
Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d'une femme à la recherche d'un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d'une Venise troublante et révélatrice, sur l'enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux
Avis d’une lectrice du dimanche
Une lecture plutôt agréable, mais pas inoubliable…
Ce titre m’a un peu réconciliée avec les écrits de Claudie Gallay, car ma première approche de cet auteur s’était soldée par un échec : j’avais abandonné Les déferlantes.
L’écriture me laisse un peu sur ma faim car le style est haché, les phrases très courtes.
Je n’éprouve guère d’empathie pour l’héroïne, ma foi bien fade, à la fois maniaque et vélleitaire. Plutôt qu’essayer de se reconstruire après une rupture douloureuse, elle jette son dévolu sur un libraire totalement inconnu, complètement inconsistant. Les portraits de certains des personnages sont toutefois très attachants. J’ai craqué pour Vladimir Pofkovitchine, le vieux prince russe handicapé et Carla, la danseuse classique.
Claudie Gallay décline la gamme des relations affectives avec l’amitié, l’amour fusionnel et indestructible, les histoires impossibles…
Le récit m’a semblé parfois un peu surfait et artificiel mais je me suis laissée prendre par l’ambiance du roman car l’auteur a su transmettre l’atmosphère ensorcelante de Venise.
Bref, il m'est finalement difficile de parler de ce livre car cette lecture m’a laissé des sentiments mitigés, plutôt agréables dans l’ensemble bien que superficiels… et une furieuse envie de découvrir Venise !