Quatrième de couverture
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer sanguinaire accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête afin de démasquer lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante transfigure tous les clichés du genre et révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.
Avis d’une lectrice du dimanche
Joe, mène deux vies parallèles : Homme de ménage dans un commissariat, il est fier d’être en même temps le « Boucher de Christchurch ». Pendant son travail, il se fait passer pour un gentil attardé, complètement insignifiant. Par contre, son cynisme et son ego démesuré s’expriment sans retenue lorsqu’il assassine des femmes. Un autre tueur commence à sévir en copiant son mode opératoire. Joe décide de trouver ce plagiaire pour lui faire passer l’envie de recopier son œuvre. Les choses se corsent lorsque notre manique est confronté à d’autres psychopathes tout aussi cinglés que lui.
Le Boucher de Christchurch est le narrateur, et j’ai trouvé vraiment inconfortable d’être dans la tête d’un tueur en série pendant tout le roman ! Enfin, il n'y finalement pas une grande originalité dans ce récit dont le fin est prévisible...