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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 00:05

Galsan-Tschinag.jpgBiographie

Galsan Tschinag est né le 26 décembre 1944 en Mongolie.

Il écrit en langue allemande. Ses livres sont maintenant traduit en plusieurs langues dont le français.

Après avoir passé toute sa jeunesse dans les steppes du Haut-Altaï, en Mongolie occidentale, Galsan Tschinag passe son bac à Oulan Bator puis part étudier la linguistique à Leipzig (ex-Allemagne de l’est), en 1962. Dès 1968, il rentre en Mongolie pour enseigner l’Allemand. Suspecté de dissidence politique par le gouvernement communiste, il est interdit d’exercer son métier en 1976. Il devient alors lecteur dans une maison d’édition et également traducteur.

Son premier livre paraît à Berlin-Est en 1981 : Une histoire touvine. Son roman Ciel bleu paraît en 1992.

Galsan Tschinag est publié en français chez deux éditeurs : Métailié et l’Esprit des Péninsules

Parallèlement à l'écriture, Galsan Tschinag se consacre à la protection des coutumes de son peuple.

 

Bibliographie

(œuvres traduites en français)

  • 1996 "Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï" (Éditions Metaillé/collection Suite 1999)
  • 1998 "Vingt jours et un" (Éditions Metaillé)
  • 2000 "Belek, un chasse dans le Haut Altaï" (Éditions L'Esprit des péninsules)
  • 2001 "Le Monde gris" (Éditions Metaillé)
  • 2003 "Dojnaa" (Éditions L'Esprit des péninsules)
  • 2004 « Le monde gris » (Éditions Metaillé)
  • 2004 "Sous la montagne blanche" (Éditions Metaillé)
  • 2005 "La fin du chant" (Éditions L'Esprit des péninsules)
  • 2006 "La caravane" (Éditions L'Esprit des péninsules)
  • 2008 "L'Enfant élu" (Éditions Metaillé)

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 00:05

LOGO Les citations du jeudi

 

"Le fondement de la pensée indienne est rural, les responsables politiques de l'Inde, contrairement à la Chine n'ont pas essayé de détruire les traditions et les trottoirs s'orneront encore longtemps de vaches roses, le boum des technologies indiennes de l'information fascine l'Occident mais cela ne représente qu'une petite partie du PIB de l'Inde"...

                                                 Franck Pavloff (Pondichéry - Goa)

 

Vous retrouverez tous les participants
à la citation du jeudi sur le blog de Chiffonnette
 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 06:05

Park life - Yoshida Shuichi

Quatrième de couverture

Ce petit roman est une bouffée d'air pur dans la vie affairée et raisonnable des citoyens du XXI siècle que nous sommes. Un air venu du parc de Hibiya à Tôkyô, où l'on pénètre sur les pas d'un jeune employé légèrement excentrique, et soudain "l'exhalaison de terre et d'herbe vous chatouille les narines". Là, il croise une triathlonienne consommatrice de bains moussants, rencontre un vieil homme qui fait voler un capricieux aérostat rouge, rêve, médite, s'exerce à chambouler la perspective pour voir le monde autrement. Il arrive que s'y nouent des idylle, à peine plus tangibles que le bruissement des pigeons qui s'envolent. Ce récit a le charme des parenthèses qui s'ouvent parfois dans la vie pour laisser entrer l'enchantement, comme un léger vertige teinté de déraison. La ville n'est pas loin, les buildings cernent l'horizon, mais dans cet espace clos et protégé, se jouent les menues aventures qui donnent son goût unique à l'existence, la petite musique d'un grand parc au coeur d'une immense capitale.

Park Life a été couronné en 2002 du prix Akutagawa, le Goncourt japonais. 

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Je n'ai vraiment pas aimé !
(Zut ! Où est donc passé mon manuel d'apprentissage de la délicatesse et de la diplomatie ?)

J'attendais peut-être trop de ce livre : il a eu un prix prestigieux au Japon (équivalent à notre Goncourt), la quatrième de couverture est alléchante... 

Quel est l'intérêt de ce livre ? Mystère et boule de gomme, je suis complètement passée à côté du récit et je me suis ennuyée d'un bout à l'autre de ce livre très court (à peine 125 pages).

Il n'y a pas véritablement d'histoire, juste quelques instants de vie, quelques impressions. En fin de lecture, les personnages me sont restés inconnus et même... insignifiants ?

 

D'autres avis (plus positifs que le mien !) :

Lecturissime, La plume dilettante, Maeve, A propos de livres, ...

 

Challenge :

9ième titre pour ce challenge initié par Choco

Challenge In the mood for Japan

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 19:45

LIVRES-image--1.jpg

 

Un roman semble faire craquer pas mal de lecteurs
et peut venir vers vous en livre voyageur :

 

 Vu d'ici de Brian Keith Jackson

vu d ici - Brian Keith Jackson 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:05

 Sukkwan Island - David Vann

 

Quatrième de couverture

une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une anne durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.
La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable. Avec ce roman qui nous entraîne au coeur des ténèbres de l'âme humaine, David Vann s'installe d'emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.   

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Une lecture coup de poing !
(à déconseiller aux lecteurs déprimés... )

Dès le début du roman, il est évident que le père de Roy est incapable de s'occuper de son fils ! La personnalité de ce père, instable et trop occupé à se regarder le nombril pour pouvoir aimer qui que ce soit, est ébauchée très rapidement.

Dans cette île isolée, les conditions de survie très dures ainsi que l'égoïsme incommensurable du père ont très vite raison de la résistance du jeune garçon. Ce qui devait être un séjour initiatique d'un père et son fils au contact de la nature, prend des allures de cauchemard. Roy essaie de gérer le quotidien aussi bien que possible et de survivre, jusqu'au drame. Et quel drame ! L'imminence de la tragédie est pressentie dès le début, mais certainement pas cette catastrophe brutale !  

La description de la vie en pleine nature passe largement en arrière plan par rapport à la partie psychologique du récit.

J'ai râlé et pesté contre certains personnages durant toute ma lecture...
mais je dois avouer avoir quand même aimé ce roman !

 

D'autres avis :

De nombreux lecteurs ont lu ce livre !
Voici un petit florilège d'avis :

Keisha, Stephie, Ys, Mango, Cuné, Papillon, Leiloona, Sylire, Theoma, Choco, Clara, ...

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 00:05

vu-d-ici---Brian-Keith-Jackson.jpg 

Quatrième de couverture

Lisa n'est pas encore née. Pourtant, cette petite fille à venir, blottie dans le ventre de sa mère Anna, est la narratrice de ce roman. Cette vision inattendue du monde nous immerge dans la vie d'une famille noire du Mississippi, un Sud profondément rural où les anciennes habitudes de l'esclavagisme laissent aujourd'hui encore des traces.

Ici, la vie est rude. J.T. le mari d'Anna, ne veut pas de nouvel enfant dans une famille qui comporte déjà cinq garçons. Il décide de donner ce bébé, dès qu'il naîtra, à sa soeur et à son beau-frère. Eux-mêmes n'ont jamais pu devenir parents.

Anna tient bon, partagée entre la résignation, l'espoir et l'amour, grâce aux souvenirs des moments passés avec Ida Mae, son amie de toujours, à présent si loin d'elle...

Un roman au style d'une grande vivacité, où se mêlent joie et tristesse. 

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Coup de coeur !  

Les épreuves inhérentes à une vie dure, laborieuse et ingrate n'ont pas réussi à aigrir le coeur de Anna. Même si ses illusions se sont peu à peu évanouies, Anna conserve une âme de jeune fille romantique, pleine d'espérance. Ses rêves et sa douceur apparaissent comme une richesse inépuisable.

Anna se heurte au racisme dans le sud de l'Amérique, au caractère ténébreux de son époux et à la misère. Pourtant, son amour infini pour ses cinq garçons illumine le quotidien. Sa douce voix berce déjà la petite Liza dans la chaleur de son ventre, sa fille tant rêvée et désirée. Avec patience et obstination, elle creuse un sillon pour faire accepter à son mari l'existence de ce nouveau bébé.

Lorsque les difficultés de son existence deviennent trop pesantes, Anna se ressource dans la correspondance avec son amie Ida Mae, véritable feu follet, libre, lumineuse...

L'espoir s'impose finalement dans ce récit sombre.
Magnifique !

Extrait

La lune était pleine cette nuit de Halloween. Quand maman a accompagné les garçons sur la galerie pour les regarder partir, la lune était là, dans toute sa gloire, et elle brillait sur maman dans sa nouvelle robe. Ses cheveux tombaient sur ses épaules, et elle dit qu'ils luisaient dans la nuit. Avec un bout de tissu de la robe, elle avait fait un ruban pour ses cheveux, mais elle avait fini par se l'attacher autour du cou. Ca lui donnait l'air d'une princesse, selon elle. Maman m'a dit qu'elle a regardé la lune penchée sur les champs, et là, à côté d'elle, il y avait une étoile, la première de la nuit - l'étoile des voeux.
"Quand les garçons sont sortis dans la cour, j'ai regardé cette grosse lune. On dit qu'elle est en fromage, mais je sais qu'elle est faite de rêves, a dit maman, en prenant les oeufs dans le poulailler, et racontant l'histoire comme si elle était arrivée la veille. Et je l'ai vue. L'étoile des voeux. Elle venait d'apparaître quand j'ai levé les yeux, comme si elle attendait que je sorte avant de venir en visite. Et j'ai souri et fermé les yeux. J'ai fait un voeu. Tu sais ce que j'ai souhaité, 'tite Lisa ? J'ai souhaité de t'avoir. J'avais beau savoir que ton papa était contre, je l'ai quand même fait. Et quand j'ai ouvert les yeux, l'étoile m'a fait un clin d'oeil. J'en suis presque sûre. Comme si elle me disait d'ouvrir les yeux, et de voir mon rêve se réaliser."

Les billets de Keisha  et de Clara m'ont donné envie de lire ce roman... 

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 06:54

LOGO Les citations du jeudi

 

"Mon rapport brouillon aux mythes et au sacré me porte à mélanger avec délectation l'histoire des religions et les contes de Perrault, Judas l'Iscariote avec l'Ogre, la trinité orthodoxe et les incantations des trois petits cochons, les 547 existences de Bouddha avec les 101 dalmatiens, l'origine de ma pensée est magique, son héritage multiple est flou, mes acquis sont éclectiques, mes croyances passagères, ma foi en Dieu lointaine, mais mon espérance en l'humanité, inébranlable".

                                                 Franck Pavloff (Pondichéry - Goa)

 

Vous retrouverez tous les participants
à la citation du jeudi sur le blog de Chiffonnette
 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 15:45

Deux livres sont en train de voyager et peuvent venir jusqu'à chez vous si vous le désirez.

Il suffit de vous inscrire dans les commentaires
et ensuite je vous recontacterai par mail pour obtenir votre adresse
lorsque les romans seront prêts à faire étape chez vous...

 

Cette vie ou une auter - Dan ChaonCette vie ou une autre, de Dan Chaon

 

 

 

 

 

 

 

  Le livre sans nom

 

   Le livre sans nom

 

 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:00

Le-defi-1000.jpg 

Dans mes résolutions pour 2011, j'avais dit : pas de challenge cette année !

Mais voilà, j'ai craqué pour celui-ci, juste un tout petit défi... 

 

Il s'agit de lire dans l'année au moins un livre de plus de mille pages.

 

Ce challenge a été lancé par Daniel Fattore

 

J'ai dans ma pal Un monde sans fin de Ken Follett, et puis peut-être d'autres titres se rajouteront d'ici quelques temps !

 

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 10:00

Cette-vie-ou-une-auter---Dan-Chaon.jpg   

Quatrième de couverture

"J’attendais depuis longtemps un roman comme celui-là, et je suis très heureux que ce soit Dan Chaon qui l’ait écrit. Il croit dans le pouvoir d'une histoire et il a foi en son lecteur."

Jonathan Franzen

Lucy a quitté le lycée et sa famille pour suivre un professeur charismatique qui n’est peut-être pas celui qu’elle croyait, Miles recherche son frère jumeau disparu depuis dix ans et qui a sans doute causé la mort de leurs parents, le jeune Ryan est bouleversé d’apprendre la véritable identité de son père : trois personnages totalement étrangers les uns aux autres, et dont les destins viennent s’entremêler de manière vertigineuse. Comme dans un jeu de pistes, Dan Chaon, finaliste du National Book Award, l’auteur de Parmi les disparus, établit des correspondances subtiles entre ces trajectoires, transformant peu à peu son récit en un véritable suspense psychologique, à la croisée des univers de David Lynch et de Don DeLillo. Une démonstration de virtuosité et d’audace littéraires sur l’érosion de l’identité dans un monde de plus en plus virtuel.

 

Avis d’une lectrice du dimanche

Un livre sur la fragilité de l’identité, le sens de la vie et surtout sur la manipulation !

Les écheveaux de la vie de trois personnages se déroulent, s’enchevêtrent, et retiennent le lecteur dans leur toile. Miles consacre sa vie à rechercher son frère jumeau, Hayden, pour l’arracher à sa schizophrénie tandis que Ryan découvre une existence chaotique avec Jay, son père retrouvé depuis peu. Lucy, jeune fille orpheline et fragile, suit jusqu’au bout du monde Georges Orson, son ancien prof d’histoire.

 

Le lien étroit qui unit, parfois à leur insu, certains des personnages se dévoile peu à peu. Autant le dire, la fin m’a suffoquée !

 

Ce roman est captivant grâce à la densité psychologique des personnages, vraiment fascinants, même si quelques longueurs auraient pu être évitées car l’intrigue se construit vraiment très lentement.

J’ai été perturbée par l’absence de chronologie dans ce récit polyphonique. Tous les subterfuges sont utilisés pour manipuler les héros les plus faibles du roman… et le lecteur par la même occasion !

 

Un grand merci à Carol, des  éditions Albin Michel
Logo Albin Michel copie 

D'autres avis :

Ys, L'accro des livres, ...

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