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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 00:07

Yungas photo 5

Une étape à ne pas manquer en Bolivie : Les youngas !

A Coroïco, la vie est vraiment douce, la température idéale.


Pour une fois au cours de ce voyage,
nous nous étions offert un petit hôtel sympa
 (à un prix très doux, l'équivalent de 10 € la nuit pour 2 !),
avec piscine et vue superbe de la terrasse...

 

Yungas photo 1

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Yungas photo 2

yungas 6

yungas 8

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 08:30

L-homme-du-lac---Arnaldur-Indridason.jpg

 

Quatrième de couverture

En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées. Le commissaire Erlendur et son équipe s’intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l’enquête vers les ambassades et les délégations des pays de l’ex-bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers de l’université en Allemagne de l’Est, pendant la guerre froide. Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisés par la découverte de l’absurdité d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l’amour fidèle d’une crémière abandonnée, s’obstinera à remonter la piste de l’homme du lac dont il finira par découvrir le terrible secret.

Indridason nous raconte une magnifique histoire d’amour victime de la cruauté de l’Histoire, sans jamais sombrer dans le pathos. L’écriture, tout en retenue, rend la tragédie d’autant plus poignante.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Je n'ai pas accroché avec ce polar, mais j'essaierai malgré tout de lire d'autres titres de cet auteur. En effet, j'avais commencé par Hypothermie, une belle découverte !

Ici le charme n'a pas opéré sur moi pour deux raisons. D'abord j'ai trouvé Erlendur moins attachant. Forcément, puisque je sais comment lui et sa famille évoluent par la suite (Hypothermie) !

Mais j'ai surtout freiné sur la partie espionnage. C'est un thème qui en général m'ennuie vraiment, c'est comme ça ! L'auteur s'étend longuement sur la place de l'Islande durant la période de la guerre froide, c'est la clé de l'intrigue. Certains étudiants étaient approchés par les services secrets et cédaient aux douces voix des sirènes utopiques, idéologiques. La réalité était par la suite beaucoup moins reluisante et présentait des risques certains...

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 14:05

LOGO Les citations du jeudi

 

"La mort, c'est la vie aussi. La guerre t'a pris ton frère qui était mon seul fils. La vie est une salope qu'il faut chérir de toutes ses forces. Vis ma fille, prends le bonheur dans chaque instant et pleure les morts sans les rejoindre si ce n'est pas encore ton heure, c'est la moindre des dignités."

Frédérique Deghelt (La grand-mère de Jade)

 

 

Vous retrouverez tous les participants
à la citation du jeudi sur le blog de Chiffonnette

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:10

Emma---Jane-AUSTEN.jpg

Quatrième de couverture

"Emma est la plus française des héroïnes de Jane Austen (1775-1817), qui, à juste titre, craignait que personne ne puisse l'aimer. Elle est en effet aussi peu anglaise qu'une jeune fille intelligente, élégante, ironique et soucieuse des formes peut se permettre d'être. Emma aime l'intrigue et ignore à la passion, elle est romanesque. Mais, à la différence de Mariane ou de Catherine, héroïnes respectives de Raison et Sentiments et de Northanger Abbey, elle est romanesque intellectuellement et non émotivement. Et c'est en celoa qu'elle est la rivale de son auteur".
                                                                                                                                            Ginevra Bompiani 

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Une belle immersion dans la société anglaise du XIXème siècle, à un rythme effréné, enjoué.

Emma est un personnage complexe, mêlant modernité et anachronisme. Elle appartient à une vieille famille et ses ressources financières sont plus que confortables. Emma s'occupe avec dévouement de son père dans leur imposante demeure familiale. Elle a un côté consternant car elle fait l'apologie des différences de classes. Très imbue de sa personne du fait de son appartenance à la haute société, elle s'est mise en tête de marier une jeune fille de condition modeste qu'elle a prise sous sa protection. Elle multipliera gaffes et bévues, au grand désarroi d'Harriett Smith qui se retrouve ainsi dans des situations impossibles ! La succession de certaines scènes est vraiment très drôle.

Le seul côté moderne d'Emma est sa résolution de ne pas se marier afin de ne pas se soumettre à l'autorité masculine. Elle souhaite rester complètement autonome mais sa résolution se révèlera tout aussi inconstante que la personnalité de ce personnage fantasque.

Comme dans d'autres romans de Jane Austen, l'intrigue se focalise sur les manipulations de la gent féminine pour déjouer les règles édictées par les hommes. Ces derniers ont d'ailleurs toujours des personnalités plus fades, plus schématiques...

 

Challenges

Challenge-CLASSIQUES.jpg

 

LOGO-EnglishClassicsMaxi-.jpg

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:50

La-vie-adulte---Virginie-Mouzat.jpg

Quatrième de couverture

"Ma mère était partie. Volatilisée. Je l'imaginais portant son vison jour et nuit, accrochant la lumière des phares sur sa fourrure sombre, jambes nues déjà."

La mère a disparu comme une image de ce temps-là, début des années 70, quand l'idéal de vie et de réussite était dans la maison individuelle, la Ford Taunus et le vison.
C'est ce vide que découvre sa fille adolescente, enfermée dans son désarroi, le blanc de la vie adulte devant elle en énigme.
Style minimaliste, rythme sourd, Virginie Mouzat explore ce ballet d'ombres, ce passage du négatif à la couleur quand on sort de l'enfance par l'épreuve de l'absence et du silence.
Virginie Mouzat a publié un premier roman très remarqué, Une femme sans qualités, en 2009.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

L’auteur dissèque le mal-être d’une famille des années 70. Tout semble sourire au couple et à leurs deux enfants : un pavillon en banlieue parisienne, une voiture de luxe… Ils ont peu à peu ajouté à leur collection tous les articles nécessaires à la vitrine de la réussite sociale.

Néanmoins, la mère est une éternelle insatisfaite et ne supporte plus son image de belle femme au foyer. Ses efforts pour coller une étiquette d’intellectuelle sur sa précieuse personne volent en éclat car cette potiche est désespérément creuse. La femme s’enfuit finalement, reniant même son rôle de mère.

Ses deux enfants sont à cette période là entrés dans l’adolescence. L’éclatement familial est raconté par Dominique, jeune fille de 15 ans. Sans repère véritable, elle cherche à se forger sa future personnalité d’adulte. Le symbole de cette décision est son changement de prénom : elle s’appellera désormais Nathalie. Elle embrasse d’un regard froid et sans concession la personnalité de ses parents, uniquement basée sur les apparences. Nathalie adapte une méthode presque clinique pour avancer dans sa vie : elle sélectionne les expériences nécessaire à son édifice personnel et rejette l’hypocrisie ambiante. L’adolescente raconte sa mère, son admiration pour elle et sa désolation. C’est presque un éloge funèbre car peu à peu Nathalie fait le deuil de cette mère narcissique qui n’a pas su, ou pas voulu, aimer ses enfants…
Ce roman s'installe dans la société des années 70 avec force détails sur cette période, mais l'essence du récit se transpose aisément dans notre actualité...

 

Je remercie les éditions Albin Michel
de m'avoir fait découvrir ce roman.

Logo Albin Michel copie  

Challenge

Défi initié par Schlabaya

La rentrée littéraire 2010

Rentree-litteraire-2010-copie-1.jpg 

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:48

Je participe au challenge initié par Schlabaya.

Rentree litteraire 2010

 

L'objectif est de lire 1% des nouvelles parutions ce cette rentrée 2010, soit un minimum de 7 titres.

Je débute ce challenge un peu tardivement car certains nous font part de leurs découvertes depuis début septembre, mais l'échéance maximum est juin 2011...

 

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 00:03

amazonie 19

 

Une des étapes du voyage en Bolivie a été l'Amazonie.

Le voyage en bus de La Paz jusqu'à Rurrenabaque a duré plus de 30 heures. Le véhicule, plus tout à fait une jeunesse, tombait régulièrement en panne, le challenge était de trouver de l'eau régulièrement pour refroidir le moteur.

Nous avons eu l'immense bonheur (humour !) de tester la Route de la mort, dont la réputation n'est plus à faire. Le chauffeur ne trouvant rien de mieux que de faire sa prière avant de l'emprunter, l'ambiance était des plus sereines ! 

rte mort 0

 

Route de la mort-1

 

Rurrenabaque : un village simple et charmant en Amazonie.
La pauvreté est moins grande que dans la Cordillère car le climat permet à chacun de se nourrir plus facilement.

Amazonie - village-2

 

amazonie 14

 

Amazonie - oiseau

 

Nous nous sommes adressés à une agence locale pour programmer 3 jours de balade dans la région.

Un guide nous a guidés à pied et en pirogue pour découvrir ce site. Les paysages n'ont pas la grandeur de la Cordillère des Andes mais la faune et la flore sont exceptionnellement riches.


Je n'ai pas pris de photos des balades dans la forêt car c'était trop sombre mais l'expérience était très sympa ! Le guide initie à la botanique locale : boire de l'eau dans une liane, reconnaître l'arbre cicatrisant, l'écorce abortive, l'arbre à curare, l'arbre à fourmis rouges, l'écorce pour soulager le mal aux dents...

Pendant les randonnées dans les zones marécageuses et la descente de rivière en barque, j'ai vu des alligators, caïmans, crocodiles, capybaras, oiseaux du paradis, hérons gris et blancs, têtes rouges, martin-pêcheurs, perroquets, singes, anacondas, serpents à sonnettes...

 

Notre guide a réussi à nous convaincre de faire un truc complètement dingue : nous nous sommes baignés dans cette eau immonde, marron, pour avoir le bonheur de jouer avec les dauphins roses, espèce endémique. Tant que les dauphins sont là, les crocodiles attendent sur la rive et ne s'approchent pas... Devant notre premier refus catégorique, l'indien a sauté dans l'eau, a sifflé, et a commencé à chahuter avec les dauphins. J'ai craqué et je l'ai imité... C'était trop trop génial ! Un souvenir très fort...

Amazonie - capibara

 

Amazonie - serpent

 

Amazonie - croco

 

Mes seuls souvenirs un peu pénibles sont les deux nuits de bivouac dans le camp aménagé par l'agence. Ce sont des couchettes en plein air, à quelques centimètres du sol, avec une mousticaire pour seule protection contre les bestioles. Les toilettes se limitent à un trou entouré de bambous. La consigne est de ne pas y aller seul et avec une torche afin de faire fuir les crocodiles. Les pauses pipi sont très brèves et rares lorsqu'on voit des yeux de crocodiles briller sous la lumière des lampes frontales ! Et que dire lorsqu'on entend au loin le cri rauque d'un puma pendant le pique-nique du soir...

Amazonie - Campement

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 10:25

Zakuro---Aki-Shimazaki.jpg

 

Quatrième de couverture
La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Aki Shimazaki nous plonge dans l’histoire du Japon, de la seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours. Les Japonais ont durement payé leur défaite car nombre d’entre eux ont été déportés dans des camps de travail en Sibérie après la défaite du Japon. Sous la pression internationale, Staline a finalement relâché quelques  prisonniers mais beaucoup n’ont pas résisté aux conditions inhumaines d’internement.

 

Tsuyoshi Toda, adolescent lors de la disparition de son père en Sibérie, a pris en charge l’ensemble de sa famille. Cela a déterminé sa vie d’adulte car son sens du devoir l’a dissuadé d’avoir des enfants avec son épouse.

Alors que sa mère, atteinte de la maladie d’ Alzheimer, arrive peu à peu vers la fin de sa vie, Tsuyoshi Toda apprend que son père a finalement survécu et a fondé une nouvelle famille. Les deux hommes se rencontreront pour comprendre comment leurs existence respectives ont évolué, bousculées par les soubresauts de l’histoire.

 

J’ai aimé ce roman, même si je n’ai pas trouvé l’histoire aussi élaborée et la psychologie des personnages aussi complexe que dans Le poids des secrets.

 

Challenge

Sixième titre dans le cadre du challenge initié par Choco 

Challenge In the mood for Japan

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 10:20

Aki SHIMAZAKIBiographie

Aki Shimazaki est née en 1954 au Japon, où elle enseignera le japonais pendant quelques temps. Elle émigre au Canada en 1981, d’abord à Vancouver puis à Toronto, et elle s’établira finalement à Montréal en 1991. Elle va apprendre et maîtriser très rapidement la français, langue dans laquelle elle écrit directement ses livres.

Ses romans ont reçu de nombreux prix : elle a été finaliste du Prix littéraire de Montréal en 1999 et du Grand Prix des lectrices Elle Québec en 2000. Le prix Ringuet a couronné en 2001 son roman Hamaguri et elle a été finaliste pour le Prix des Cinq continents de la Francophonie en 2001. En 2002, Wasurenagusa reçoit le Prix littéraire Canada-Japon du Conseil des Arts et en 2005 Hotaru est récompensé par le Prix du Gouverneur général.

Ses manuscrits sont maintenant traduits en anglais, en japonais, en allemand, en serbe et en hongrois.

 

Bibliographie 

Pentalogie : Le poids des secrets :

  • 1- Tsubaki, 1999
  • 2- Hamaguri, 2000
  • 3- Tsubame, 2001
  • 4- Wasurenagusa, 2002
  • 5- Hotaru, 2005
    .
  • Mitsuba, 2006
  • Zakuro, 2008

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 00:05

LOGO Les citations du jeudi

"L'école gratuite, nom de Dieu, il faut en profiter !
Quand il voit dans le métro toutes les publicités qui fleurissent pour les officines de cours particuliers, l'exaspération lui brûle la langue.  "Professeurs diplômés et pédagogues", mais eux alors, ici, ils ne sont pas diplômés et pédagogues ? Personne ne se demande si leurs diplômes, leur pédagogie ne seraient pas plus efficaces si on arrêtait avec ces classes à vingt-cinq, à trente, qui ne correspondent plus à rien ? Ceux qui donnent des cours particuliers peuvent, c'est sûr, se targuer de bons résultats. A deux, la connaissance fait son chemin plus vite et mieux qu'à trente, c'est mathématique !"

Jeanne Benameur (Présent ?)

 

Vous retrouverez tous les participants
à la citation du jeudi sur le blog de Chiffonnette

 

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