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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 00:05
Astronome Aveugle AnneCatherineBLANC
Quatrième de couverture :
A trop scruter les astres pour le compte du roi, l'astronome a oublié de sonder sa propre vérité. Devenu aveugle, il renonce à la vie de cour pour mener une existence libre et vagabonde sur la côté, avec son chat pour seul compagnon. Il trouve un ami inespéré en la personne d'un gardien de phare et croit en finir avec l'errance. Mais seuls les rois décident du sort de leur sujet...
Voyage dans le temps et l'espace des mots, cette fable interroge le lecteur sur la vacuité et les abus du pouvoir, mais aussi sur ces choix inéluctables qui transforment, en un instant, une simple vie d'homme en destin assumé.
Dans une écriture fluide, enluminée de références médiévales, un récit sensible et profond sur l'amitié, l'amour et l'accomplissement de soi.

Avis d'une lectrice du dimanche :


Un très beau conte avec une écriture délicate, raffinée...

L'astronome a connu la gloire. Sa science pour les lire le destin des puissants dans les astres lui a valu la reconnaissance du roi et tous les honneurs ! Il a goûté à la richesse, le bonheur de séduire les femmes les plus belles... Lorsqu'il perd la vue, une perception toute nouvelle met en lumière la vanité de son existence.

L'astronome va abandonner sa belle tour d'ivoire pour conquérir un dernier joyau : la liberté.  Il abandonne tous les biens de ce bas monde, prend son baton de pèlerin s'en va sur les routes.

Son ami le plus fidèle, son chat, va l'accompagner de son plein gré. Cet animal symbolise dans ce livre le libre-arbitre et également la sincérité, la fidélité. Les deux compagnons vont se confier leur vie mutuellement et tisser un lien très fort.

Leur vie nomade marque une pause dans une autre tour : un phare ! L'astronome et le gardien du phare partagent bien des affinités, une belle amitié naît entre les deux hommes...
Je vous laisse découvrir le dénouement, saisissant et inattendu.

Ce récit est une belle métaphore évoquant la précarité de la vie lorsqu'elle est soumise aux caprices des puissants. Les gouvernants et divers monarques ont le pouvoir de tirer les ficelles et de nous faire évoluer comme des automates. Leurs abus et caprices bouleversent les existences les plus simples. Toutefois, il semble que l'être humain a la possibilité de brandir son libre-arbitre en toute circonstance, à condition de lâcher prise sur ses intérêts personnels.

Anne-Catherine Blanc nous livre une belle vision de la liberté, proche de celle de Kant. Le libre-arbitre est inaliénable à condition de se détacher des préoccupations matérielles et d'être capable d'accomplir des actes désintéressés...

J'ai aimé la plume au charme presque désuet de l'auteur et surtout les notions de respect développées dans cette fable,  les envies d'authenticité. J'ai vraiment apprécié également sa manière de parler du chat. C'est une personnalité à part entière, intelligente, placée à égalité avec l'homme.


D'autres avis :
Fanyoun, Antigone, Edelwe, Katell, Yv, Laure, ...

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:05

La foret des manes - JC grange



Quatrième de couverture :
Jeanne Korowa n'a fait qu'une erreur. Elle cherchait le tueur dans la forêt. C'était la forêt qui était dans le tueur comme l'enfant sauvage au fond de l'homme.

Avis d'une lectrice du dimanche :

J'ai passé un bon moment avec ce thriller.

Cet auteur est super commercial et chaque fois je me persuade que je ne lirai plus jamais de livre de Grangé... mais je ne suis qu'une faible lectrice compulsive et je ne résiste jamais très longtemps.

Le schéma est bien rôdé : un très très gros méchant commet des meurtres absolument horribles ! D'ailleurs Grangé est passé maître dans l'art de décrire des scènes macabres et complètement gores. Une enquêtrice mal dans sa peau se jette à corps perdu dans une poursuite effroyable, dont la route est bien sûr parsemée de cadavres...

Et bien oui, j'ai aimé ce récit truffé d'invraisemblances, où chaque personnage est une véritable caricature ! 


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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 00:05

cuisine 4049



Depuis fin  novembre nous faisions du camping à la maison !
Je pensais  naïvement que trois week-ends suffiraient pour faire une cuisine...
C'était sans compter que tout était intégralement à refaire : de l'assainissement des murs au montage des meubles, en passant par les raccordements pour l'eau, l'électricité, peintures, pose du carrelage, découpage du plan de travail...
Grâce à intenet et à une bonne dose de logique, Erwan s'est improvisé plombier, carreleur, etc...

Ca y est ! Je viens enfin d'aménager dans ma petite cuisine parée de mes couleurs préférées : jaune, orange, rouge...

Il ne reste plus que quelques détails à finir : installer les poignées sur les meubles, poser les plinthes pour masquer les vides disgracieux, peindre en blanc les montants de la fenêtre...

Youpi, je vais ressortir mes recettes de gâteaux et autres gourmandises !  


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 00:20

Brel



Aujourd'hui, j'ai eu envie de partager ce magnifique texte de Jacques Brel.
Cette chanson a été écrite en 1963.


LES VIEUX

 

 

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux

Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux

Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan

Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps

Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier

Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières

Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent

Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends

 

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés

Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter

Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit

Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit

Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide

C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide

Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent

Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

 

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps

Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant

Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère

Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer

Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin

Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin

Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent

Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends

Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

 

De nombreux amoureux des belles phrases participent au rendez-vous des dimanches poétiques initiés par Celsmoon depuis 2009:

Abeille, Edelwe, Mango, Lepetitmouton, Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Mariel, Laurence , Ankya, Herisson08, Anjelica , Schneeweiss , George, Uhbnji , Fleur, Esmeraldae, Armande, Restling, Satya, Violette, Zik, Lystig, Amos, Bookworm, Emma, Julien...

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 00:08
Tout autour de la maison,
le paysage s'est lové dans un doux cocon blanc.
Un tapis de neige d'une telle épaisseur n'est pas si fréquent en région toulousaine !

NEIGE-janvier-2010 4026

NEIGE-janvier-2010 3973

NEIGE-janvier-2010 3977


NEIGE-janvier-2010 4041Cette dernière photo
a été réalisée par Erwan.
Elle a été prise de la fenêtre de notre maison...



Je vous souhaite à tous un bon week-end de luge, bataille de boules de neiges et balades...


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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 00:05

Van-gogh-livres.jpg

Plusieurs livres m'ont vraiment enchantée ces derniers temps.
En général les fêtes de fin d'année ont contribué à alourdir considérablement vos pal, mais tant pis,
je ne résiste pas au plaisir de vous proposer quelques livres voyageurs

(pour consulter la fiche de lecture, il suffit de cliquer sur l'image) :


La grand mere de Jade

La cantine littéraire - Liza-copie-1 

 

Des-bibliotheques-pleines-de-fantomes.jpg


Si vous souhaitez inviter chez vous un de ces trois romans,
n'hésitez pas à vous inscrire !

Il suffira ensuite de me communiquer votre adresse postale par mail :
lecturespelemele@gmail.com

 

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 00:05

La grand mere de Jade



Quatrième de couverture
J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune.
Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.

Avis d'une lectrice du dimanche

Coup de coeur !

Ce livre est un hommage à la vie, à l'amour et aux livres !

Jade, trentenaire célibataire, apprend que sa grand-mère, Jeanne, va être placée dans une maison de retraite médicalisée suite à un malaise. Elle vole aussitôt au secours de sa mamoune et l'invite à résider avec elle dans son petit appartement parisien. Jade considérait sa grand-mère comme une gentille paysanne au grand coeur, à la patience infinie et dotée d'un instinct maternel exceptionnel. La mamoune qu'elle va apprendre à découvrir va la surprendre un peu plus chaque jour. Elle se dévoile comme une femme cultivée et complexe dont la passion essentielle est la lecture.
Jade se posait en sauveuse d'une vieille personne sans défense mais finalement la sagesse de sa grand-mère va lui offrir la chance d'appréhender sa vie dans toute sa plénitude. En effet, Jade peine à s'épanouir dans sa vie affective et elle n'aime plus son métier de journaliste. Sa mamoune va l'accompagner dans la relecture et la réécriture de son livre, jusqu'à présent refusé par tous les éditeurs...

Dans une société où les personnes âgées sont souvent considérées comme encombrantes et bonnes à jeter, Frédérique Deghelt les replace à leur position légitime, celle d'êtres humains à part entière, avec leur valeur et leur libre-arbitre.
Des situations inadmissibles sont soulevées : des parents qui ont chéri plusieurs enfants peuvent se retrouver soudain placés en maison de retraite par leur progéniture, juste parce qu'ils ont eu une défaillance. Il semble que la vieillesse nous fasse régresser dans un statut de personne mineure, privée de toute liberté.
L'auteure ne fait pas preuve d'angélisme et n'élude pas les problèmes. Simplement, elle met en lumière la richesse qu'apportent les relations humaines, tout partage d'expérience est précieux !  Elle place le respect au centre du dialogue.

Ce livre m'a rappelé l'urgence de profiter des êtres chers tant qu'ils sont là.
L'écriture est légère, chaleureuse. J'ai dégusté ce roman comme une douceur, une pause dans le temps.

Extraits

"Maintenant quand je parcours ce livre de citations, de poèmes, d'extraits de tous les ouvrages que j'ai aimés, c'est un peu comme si ma vie rêvée se tenait là, blottie entre les pages. Je ne peux jamais relire ce cahier sans qu'il me tire des larmes. Il est ma vie, racontée par les plus grands auteurs du monde. C'est un livre unique, le plus précieux que je possède. J'ai mis mes pas dans les mots que me soufflait le ciel, celui qui abrite mes amours d'écrivains."

"Je me souviens d'avoir été fascinée par le miracle des bons livres qui arrivaient au bon moment de la vie. Ceux qui parfois tombaient des étagères pour venir répondre à des questions que me posait l'existence. J'ai récupéré ainsi la patience à une époque où je serais partie dans l'exaspération, découvert les vertus de l'amour rêvé, abandonné le voyage à d'autres vies, rangé le meurtre au rayon de l'impossible. J'ai tout vécu, j'ai mille ans et je le dois aux livres."

"La mort, c'est la vie aussi. La guerre t'a pris ton frère qui était mon seul fils. La vie est une salope qu'il faut chérir de toutes ses forces. Vis ma fille, prends le bonheur dans chaque instant et pleure les morts sans les rejoindre si ce n'est pas encore ton heure, c'est la moindre des dignités."

"Son image idéale d'une mamoune tout amour qui ne s'énervait jamais en avait été perturbée. Aux commandes d'un ordinateur, sa grand-mère était comme certaines personnes au volant, insolite et prête à tuer..."


D'autres avis :
Choco, Katou, TheomaCuné, Clarabel, Leiloona, Liliba, Anne, BellesachiVeroLa pyrénéenne, Isa, Edelwe, Celsmoon ...


Challenge :


Logo-challenge-coup-coeur.jpg




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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 13:00

Vieux livres

 

Courrier International propose un bel article
sur l'exceptionnelle richesse culturelle de l'Afrique :

  Mali - Des bibliothèques dans le désert.


Au coeur du Sahara, à Tombouctou, un trésor peu connu du grand public est préservé par des spécialistes et artisans maliens : des milliers de livres vieux de six à sept siècles !
Des ouvrages, pour la plupart calligraphiés en arabe, traitent dès le XIIIème siècle de médecine, histoire, astronomie, mathématiques et religion alors que "certains Européens ignoraient que les livres existaient".

Tombouctou, "à son apogée, du XIe au XIVe siècle, c'était une ville universitaire avec de grandes bibliothèques. Ses savants pensaient que la Terre était ronde à une époque où beaucoup de marins européens avaient peur d'arriver au bout du monde, qu'ils se représentaient comme un disque plat, et de tomber."

Je recommande vivement la lecture de cet article, à l'heure où certains gouvernements occidentaux s'invitent régulièrement en Afrique pour tenir des discours intolérables, pleins de condescendance et de mépris.

Cette civilisation mérite le plus grand respect car son histoire était lumineuse pendant que les européens étaient enfermés dans les superstitions, l'inquisition religieuse et l'obscurantisme intellectuel !


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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 00:05

La chute - Albert Camus

 


Avis d'une lectrice du dimanche

Albert Camus nous livre ici une vision très pessimiste de l’être humain ! Dans cet ouvrage, toutes les valeurs d’hypocrisie, de charité et de grandeur d’âme seraient purement hypocrites.

 

Ce récit fait partie des tous derniers écrits de Camus, il a été édit en 1956.

 

Jean-Baptiste Clamence, autrefois brillant avocat, raconte sa vie à un homme rencontré par hasard à Amsterdam.

Ce roman est écrit sous la forme d’un monologue, aucun autre personnage ne donne la réplique à Jean-Baptiste Clamence.

C’est une confession d’ailleurs qui paraît plutôt complaisante. Jean-Baptiste Clamence avait toutes les apparences du gentilhomme ! Avocat de talent, il se plaisait à défendre la veuve et l’orphelin. Très sociable et généreux donateur pour toutes les œuvres caritatives, il ne comptait aucun ennemi. Grand charmeur de la gent féminine, il parvenait à papillonner auprès de ces dames sans causer trop de blessures. Le personnage qui se profile sous ce verni est beaucoup moins reluisant : le seul amour de sa vie est tout simplement lui-même. Toutes les actions entreprises, même les plus belles, sont uniquement motivées par le désir d’attirer l’attention sur sa petite personne.

Cet équilibre est rompu lorsqu’il assiste au suicide d’une femme sans lui porter secours. Il s’éloigne tranquillement de la scène du drame sans esquisser le moindre geste pour alerter quiconque.

 

La chute du pont de cette femme va coïncider avec la chute morale de Jean-Baptiste. Cette faute impardonnable va le hanter et met en lumière son égoïsme profond, son narcissisme et l’hypocrisie de son existence.  Après une fuite insatisfaisante dans la débauche, il abandonne son ancienne vie et se proclame juge-pénitent. Sa nouvelle mission est d’avouer aux autres ses fautes et de les amener à regarder en eux-mêmes pour y trouver les mêmes dérives.

 

Clamence ne réalise pas cette auto-accusation pour s’amender. En effet, lorsqu’il se pose la question de savoir s’il aimerait revivre la scène de la chute pour réparer sa faute, la réponse est un non catégorique.

 

La critique de la religion est très présente avec diverses métaphores telles que le prêcheur Jean-Baptiste, la chute du paradis, le jugement dernier.

 

J'aime beaucoup le coup de dent vis à vis des religions qui ont tendance à soumettre l'être humain au joug de la culpabilité.
Par contre, l’idée que je trouve un peu trop pessimiste est la conviction d’Albert Camus que les actes de l’homme sont uniquement d’origine égoïste et que sa liberté réside uniquement en une noire lucidité.


J'ai préféré son roman La peste, qui mettait en lumière un idéal d’humanisme avec le combat farouche du médecin pour sauver les malades de ce fléau…

 

 
Cette lecture commune autour de Camus est proposée par Denis et Fabienne. pour le cinquantenaire de la disparition d'Albert Camus, prix Nobel de littérature.


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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 00:05

 nuit hiver-1


 

SOIR D' HIVER

de Pouchkine
 

Ciel de brume ; la tempête

Tourbillonne en flocons blancs,

Vient hurler comme une bête,

Ou gémit comme un enfant,

Et soufflant soudain pénètre

Dans le vieux chaume avec bruit,

Elle frappe à la fenêtre,

Voyageur pris par la nuit.

 

La chaumière est triste et sombre,

Chère vieille, qu'as-tu donc

A rester dans la pénombre,

Sans plus dire ta chanson ?

C'est la bise qui résonne

Et, hurlant, t'abasourdit ?

Ou la ronde monotone

Du fuseau qui t'assoupit ?

 

Mais buvons, compagne chère

D'une enfance de malheur !

Noyons tout chagrin ! qu'un verre

Mette de la joie au cœur !

Chante comme l'hirondelle,

Doucement vivait au loin ;

Chante-moi comme la belle

Puisait l'eau chaque matin.

 

Ciel de brume ; la tempête

Tourbillonne en flocons blancs,

Vient hurler comme une bête

Ou gémit comme un enfant.

Mais buvons, compagne chère

D'une enfance de malheur !

Noyons tout chagrin ! qu'un verre

Mette de la joie au cœur !

 

Celsmoon a initié les dimanches poétiques.
De nombreux amoureux des belles phrases participent à ce rendez-vous

Abeille, Edelwe, Mango, Lepetitmouton, Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Mariel, Laurence , Ankya, Herisson08, Anjelica , Schneeweiss , George, Uhbnji , Fleur, Esmeraldae, Armande, Restling, Satya, Violette, Zik, Lystig, Amos, Bookworm, Emma, Julien...

 

 

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