Biographie

Francis Scott Fitzgerald est une des plus célèbres écrivains américains. Il a vécu de 1896 jusqu’en 1940.

Il est le symbole de la Génération perdue, de l’ère du jazz et contribuera à lancer la carrière d’Ernest Hemingway.

Issu de la petite bourgeoisie du Minnesota, il épouse en 1920 Zelda Sayre Fitzgerald, jeune beauté du Sud. Ils ont eu une fille, Patricia Frances.

Zelda est la source d’inspiration principale de son mari. Elle-même a des talents d’écrivain et elle publiera en 1932 Accordez-moi cette valse, en 1932.

L’enfance de Fietzgerald est marquée par la perte de ses deux sœurs (un an et trois ans…). Il échouera dans des études à l’université de Princeton. Plein de rêves de gloire, il s’engage dans l’armée en 1917, lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis. En 1918, il est envoyé à Camp Sheridan, près de Montgomery, en tant que sous-lieutenant. C’est d’ailleurs là qu’il rencontrera Zelda. Son premier roman, l’Envers du paradis, lui offrira la manne financière nécessaire pour obtenir la main de Zelda.

Le jeune couple émigre quelques temps à Paris, puis la Côte d’Azur. Ils sont en permanence sous les feux de l'actualité mondaine et sont la coqueluche de l’époque. Malheureusement leur jeunesse ne les avait pas préparé à cette vie et, d’excès en excès, ils se brûlent les ailes. Le second roman de Fietzgerald, Gastby le Magnifique, n’obtient pas le succès escompté. Le jeune auteur continue à écrire des nouvelles publiées dans divers journaux pour assurer leur train de vie.

Zelda supporte mal d’être dans l’ombre de son mari, une rivalité s’installe entre eux car elle mettra tout en œuvre pour obtenir sa part de célébrité : peinture, danse et littérature. Sa schizophrénie apparaît, la détruisant peu à peu.

Fietzgerald va gérer pendant longtemps les visites à sa femme dans les institutions spécialisées, sa propre dépression due à l’alcoolisme et ses problèmes financiers. Il finira par écrire en 1934 ce qui sera considéré comme son chef-d’œuvre, Tendre est la nuit. Pour ce roman là non plus, les bonnes ventes ne sont pas au rendez-vous.
Il mourra en 1940 dans la misère. Son dernier métier, pour subsister, sera scénariste. Zelda mourra quelques années plus tard dans l’incendie de l’hôpital où elle était internée.

Bibliographie

(liste non exhaustive)

• L'Envers du paradis
• Les heureux et les Damnés (1922)
• Gatsby le Magnifique (1925)
• Tendre est la nuit (1934)
• Le Dernier Nabab (1941)
• Recueils de nouvelles - Éditions en français
• Les enfants du jazz (1978)
• Un diamant gros comme le Ritz, 27 nouvelles, 2005.
• Histoires de Pat Hobby (1981),
• La Découverte (2003)
• Love Boat I (1979)
• Love Boat II : Entre trois et quatre (1979)
• Love Boat III : Fleurs interdites (1979),
• Éclats du Paradis (1977) ou Fragments de Paradis (1998)
• La Ballade du rossignol roulant (1995)
• Bérénice se fait couper les cheveux (1920)
• Le palais de glace (1920)
• Ceux qui sourient (1920)
• Le Premier Mai (1920)
• L'Étrange Histoire de Benjamin Button (1921)
• Un diamant gros comme le Ritz (1922)
• La lie du bonheur (1922)
• Rêves d'hiver (1922)
• Absolution (1924)
• Un goûter d'enfants (1925)
• L'un de mes plus vieux amis (1925)
• Le Garçon riche (1926)
• Magnétisme (1928)
• La dernière jolie fille (1929)
• Le mariage (1930)
• Deux erreurs (1930)
• Retour à Babylone (1931)
• Un dimanche de fous (1932)
• La longue fuite (1937)
• Les finances de Finnegan (1938)
• Trois heures entres deux avions (1941)
• La Fêlure (1945)
• Un Légume (1923)
• Mille et un navires (recueil de poèmes)

Résumé :

Ce roman a été publié en octobre 1847.

Jane Eyre, orpheline, est maltraitée par sa tante, Mrs Read. Cette femme acariâtre ne supporte pas le caractère indépendant de Jane et l’envoie à l’âge de 10 ans à Lowood, un institut dont le but revendiqué par son fondateur est d’éduquer les orphelines pour les transformer en femmes humbles et soumises, parfaites pour des emplois de servantes. Toutefois, la directrice de cet établissement et les professeurs mettent tout en œuvre, avec des moyens financiers ridicules pour donner la meilleure éducation possible à leurs pensionnaires. Après un hiver terrible où diverses épidémies terrasseront une partie de ces jeunes filles, l’opinion publique s’émeut enfin et les conditions de vie changent radicalement. Jane Eyre fera l’intégralité de ses études à Lowood et y enseignera pendant deux ans.

A 18 ans, Jane Eyre a envie d’un changement de vie et trouve un emploi de préceptrice dans un riche domaine, Thornfield. Elle s’attache rapidement à Adèle, petite fille enjouée, et surtout tombe amoureuse du propriétaire des lieux, Mr Rochester. Juste avant d’épouser cet homme complexe, le sombre passé de Mr Rochester ressurgit ! Jane découvre de terribles secrets et fuit cet amour impossible.

Après de nombreuses épreuves, Jane Eyre retrouve et fait connaissance avec une partie de la famille de son défunt père. Elle hérite d’une fabuleuse fortune qui va lui permettre de choisir son destin…

Avis d’une lectrice du dimanche

Coup de cœur !

J’avais lu ce roman pendant mon adolescence mais mes souvenirs de cette œuvre, très agréables, étaient néanmoins superficiels.

Cette relecture a été un vrai bonheur !

Les coups de théâtre se succèdent, le récit est toujours haletant. Charlotte Brontë est une excellente narratrice, sa plume nous emporte dans un tourbillon d’aventures romantiques et baroques ! Elle peint avec beaucoup de justesse la société anglaise du 19^ème. Jane Eyre est intelligente mais elle ne parait pas spécialement révolutionnaire au premier abord car elle est respectueuse des lois dictées par la religion et la bienséance. Pourtant, la modernité du personnage réside dans le fait qu’une femme, tout en respectant des règles de conscience, se libère de la tutelle des hommes, fait ses choix de vie et affirme son indépendance.

Quatrième de couverture

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide. Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense.

Avis d’une lectrice du dimanche

Un avis mitigé !

L'écriture est plutôt agréable à lire, une intrigue bien ficelée mais, car il y a un gros mais, les personnages sont agaçants et caricaturaux.

Côté action, le récit démarre sur les chapeaux de roue avec la découverte du cadavre d’Alexandra Wijkner, beauté à la personnalité insaisissable et mystérieuse. J’ai lu ce roman d'une traite pour connaître le dénouement. Toute une palette de suspects sont à notre disposition et il est vraiment difficile de faire le tri !

Par contre, Erica, l’enquêtrice, est une pseudo-femme libérée, avec un côté nunuche et moraliste absolument désespérant ! Son mépris et sa condescendance affectueuse pour sa petite sœur, tombée dans l’engrenage infernal des femmes battues, m’ont hérissée !

Même si le cadre est la Suède et la couverture rappelle celle de Millénium, nous sommes quand même loin des personnages non conventionnels et attachants de cette trilogie…

Les avis sont très partagés, certaines ont aimé, d'autre moins :
Abeille, Miss Alphie, Amanda Meyre, Bookomaton, Leiloona, Antigone, ...