Quatrième de couverture
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des neufs sains. Entre les monts du Vivarais et le japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.
Avis d’une lectrice du dimanche
Ce roman est considéré comme culte en Italie, et pourtant je n'ai pas accroché avec ce récit, trop court, trop bref.
Le style est sec, laconique, avec des séquences répétitives pour évoquer un certain ennui de la vie.
Hervé Joncour semble traverser la vie comme une ombre, il n'a aucune consistance. Le bonheur lui offre le privilège de se poser sur sa petite existence, cet homme en a vaguement conscience mais
ne l'apprécie qu'à distance.
Deux femmes magnifiques tentent de le bousculer en lui offrant des amours exceptionnels mais là aussi Hervé Joncour leur laisse jouer l'essentiel de la partition.
J'ai vraiment regretté que les personnages, de même que les voyages au Japon, soient peints de manière si superficielle...
Ce livre a été en général très apprécié, de nombreuses lectrices ont des avis très positifs :
Emeraude, Grominou, Soma, Isa...