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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 22:22

Ce livre est un hymne vibrant destiné à toutes les femmes, et surtout à celles qui affirment leur attachement à la liberté, celles qui happent toutes les bribes de bonheur de la même manière qu'un enfant essaie d'attrapper la lune. Le bonheur ne se pose pas sur nous spontanément, sans effort. Si on ne se surpasse pas, le bonheur ne fait que nous effleurer furtivement. Modesta brise tous les tabous et interdits d'une société masculine. Toute sa capacité créative est dédiée à sa quête du bonheur.
J'admire Modesta et, même si je n'ai pas forcément envie de lui ressembler, cela donne envie de croire à l'existence de personnes aussi originales et fortes.

Présentation de l'éditeur
Née en 1900 dans un petit village sicilien, orpheline à neuf ans, Modesta ne semble pas promise à un destin brillant. Au mieux peut-elle espérer un emploi de servante et un honnête mariage à la sortie du couvent qui l'a recueillie. Mais la jeune fille a d'autres aspirations... Sensuelle et fière, déterminée et prête à tout, farouchement indépendante et terriblement intelligente, Modesta veut découvrir la richesse infinie de la vie. Pour cela, elle devra abattre une à une les barrières érigées par la société : religion, morale, traditions, partis politiques, préjugés de classe, sexisme... Sa vie durant, Modesta poursuivra cet inlassable combat, celui d'une femme éprise de liberté et de bonheur.



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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 22:00

A lire et à relire sans modération !

Une magnifique histoire d'amour émerge d'un récit absolument délirant, extravagant et grinçant. Les personnages sont caricaturaux, excessifs dans la méchanceté, la lâcheté et le ridicule. Ce livre est un pamphlet contre le Stalinisme, un jet de vitriol à l'encontre des artistes d'état qui l'ont laissé tombé... Il crie son exaspération face à une population qui a perdu tout esprit critique et toute vélléité d'insoumission.
Et pourtant, entre situations ridicules ou terrifiantes, s'élèvent au dessus de la mêlée  les sentiments sans concession d'une femme magnifique, prête à tout pour sauver son amant, y compris à devenir une sorcière...

Quatrième de couverture
Ecrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, " Le Maître et Marguerite " a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques.
Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites.
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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 21:35


J'ai lu et relu cette trilogie des dizaines de fois depuis mes 15 ans... D'année en année, je suis toujours aussi sensible à la magie et la poésie de ce récit.

La Compagnie de l'Anneau, amenée par Frodon, un courageux petit hobbit, s'oppose de toutes ses forces à Sauron, force du mal. Aux côtés de Frodon, se battent de magnifiques personnages : Gandalf, grand sage et magicien, Aragorn, noble et tourmenté, des Elfes et des rois, et surtout Sam, l'ami fidèle... Ils essaient de retrouver l'anneau tant convoité par Sauron.

Si vous avez gardé une âme d'enfant, vous serez bouleversés par cet univers onirique plein d'aventures haletantes...

Quatrième de couverture
Malheur, malheur, malheur à tant de héros intrépides! Et quelle misère de voir une si belle histoire tourner aussi mal ! Au départ, les neuf compagnons s'étaient fixé une mission claire : transporter l’Anneau de Puissance au Mont du Destin, en plein pays ennemi, et le jeter dans le feu souterrain. Un voyage semé d'embûches, mais nécessaire pour anéantir le joyau maléfique et mettre n échec le Seigneur Ténébreux. Depuis, les Gens Libres ont été durement éprouvés: Gandalf a disparu, Boromir a voulu s'emparer de l'Anneau pour l'utiliser comme arme dans la guerre qui s'annonce et Frodon le Hobbit, porteur du talisman, s'est échappé, décidé à poursuivre son voyage désespéré jusqu'à l'Ennemi. La Communauté s'est dissoute ; l'ombre s'étend toujours ; qui peut encore dissiper sa puissance malfaisante ?
 
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 22:22


Que dire de ce livre : le style d'écriture est plutôt agréable... Mais l'histoire ne présente pour moi aucun intérêt, les personnages sont mièvres, artificiels... J'ai lu des critiques dithyrambiques dans certains magazines, cela me laisse perplexe !

Quatrième de couverture
" Mon mari est mort en bateau au large des côtes du Maine, et m'a laissée veuve à l'âge de vingt-sept ans. A l'époque, de nombreuses filles perdaient leur mari à cause de la guerre aérienne ou de la guerre terrestre ; moi, j'ai perdu le mien à cause de sa témérité, d'une terrible tempête et d'un bateau fragile. Je n'ai eu aucun cruel télégramme d'excuses pour m'en informer ; aucun soldat en deuil à ma porte avec la lettre jamais envoyée, la montre, les effets personnels ; aucun enfant à consoler. Mon mari s'appelait Sam Bax, et personne ne l'a jamais empêché de faire ce qu'il voulait. Son frère Patrick et moi l'avons regardé quitter le port de Little Crab alors qu'il connaissait les avis de tempête. Nous nous sommes repassé plusieurs fois les jumelles, mais Patrick fur le dernier à bien le voir. " Elizabeth, une toute jeune femme, se trouve brusquement anéantie par la mort accidentelle de son mari. D'une écriture presque chuchotée, Laurie Colwin trouve les mots qui font remonter un à un les souvenirs. EIle réussit, du plus profond du deuil, à trouver la voix juste, qui parle, avec une infinie délicatesse, de l'amour quand il est à tout jamais enfui.
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 21:43


J'ai commencé ce livre hier soir avant de m'endormir et je l'ai terminé au réveil ce matin...
Un roman court (moins de 80 pages) : tellement d'émotions en si peu de mots !
Amour maternel, passion inconditionnelle d'une petite fille pour sa mère,  tristesse, solitude et passion de la connaissance... Le coeur se serre dès la lecture des premières lignes mais la tendresse des personnages nous raccroche à la poésie des mots. Merci Katell pour ce beau cadeau !

Quatrième de couverture :
La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 21:24

J'ai lu "Les vraies loies de l'économie" il y a déjà deux mois mais j'y ai repensé aujourd'hui, en usant mes chausssures dans les rues de Toulouse pendant l'après-midi de manif. J'ai aperçu (et salué car je suis une supportrice inconditionnelle) parmi les manifestants Jean-Luc Mélanchon, avec qui Jacques Généreux a créé le Nouveau Parti de Gauche.

Faut-il déduire que certaines personnes sont pré-destinées par leur nom ? En effet, la vision de l'économie défendue par l'auteur est humaine... et généreuse !

Présentation de l'éditeur :
"Deux succès de librairie enfin réunis en un seul volume.
Un outil pédagogique à l'usage des citoyens et des étudiants en quête d'une introduction accessible aux grands débats économiques.
Un essai décapant qui démontre comment les vrais résultats de la science économique réduisent à néant tout ce que le discours néo-libéral dominant présente comme de soi-disant lois naturelles de l'économie."

Le style n'est peut-être pas celui que je souhaiterais trouver dans un roman car j'ai vraiment eu l'impression de retourner sur les bancs d'école. Mais ce style de "prof" a au moins le mérite de rendre compréhensible des mécanismes économiques parfois compliqués et surtout de démontrer que les notions de solidarité et humanité sont absolument compatibles avec une économie performante et cohérente.



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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 10:42


J'ai grincé des dents lorsque des prêtres révionnistes dont les propos exhalaient de forts relents d'anti-sémitisme, ont été réhabilités par le Pape. J'ai carrément explosé de colère lorsque j'ai entendu Benoît XVI condamner l'utilisation du préservatif en Afrique pour lutter contre le Sida. Colère également lorsque j'ai appris l'excommunication au Brésil d'un médecin et d'une mère de famille dont le seul crime est d'avoir fait avorter une gamine de 9 ans suite aux agressions subies par son beau-père...

Dans ce contexte de retour en force de messages portés par certains dirigeants religieux en faveur de la répression de la liberté et du rabaissement de la condition de la femme, j'ai feuilleté de nouveau le magnifique livre de Michel Onfrey. 

La lecture en est très simple et littéralement jubilatoire pour moi car ce livre donne des arguments clairs à opposer aux théologiens. Le Traité de l'Athéologie est rugueux à souhait, il fait fi du politiquement correct et donne la parole à un athéisme actuellement passé de mode...

Présentation de l’éditeur
« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place et de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme e l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré? » M.O.

En philosophie, il y eut jadis une époque « Mort de Dieu ». La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.

Mes citations préférées, extraites du Traité de l'Athéologie

"Car Dieu n'est ni mort ni mourant - contrairement à ce que pense Nietzsche et Heine. Ni mort ni mourant parce que non mortel. Une fiction ne meurt pas, une illusion ne trépasse jamais, un conte pour enfant ne se réfute pas."

"Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres qui usent et abusent de l'épithète : quiconque ne croit pas à Dieu, donc à eux, devient immédiatement un athée. Donc le pire des hommes, l'immoraliste, le détestable, l'immonde, l'incarnation du mal.
Difficile dès lors de se dire athée... On est dit tel, et toujours dans la perspective insultante d'une autorité soucieuse de bannir, mettre à l'écart et condamner."

"Enseigner le fait athée supposerait une archéologie du sentiment religieux : la peur, l'incapacité à regarder la mort en face, l'impossible conscience de l'incomplétude et de la finitude chez les hommes, le rôle majeur et moteur de l'angoisse existentielle. La religion, cette création de fiction, appellerait un démontage en bonne et due forme de ces placebos ontologiques - comme en philosophie on aborde la sorcellerie et la folie pour produire une définition de la raison."

"Trois millénaires témoignent des premiers textes de l'Ancien Testament à aujourd'hui : l'affirmation d'un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant belliqueux a généré plus de haine, de sang, de morts, de brutalité que de paix...."

"Je ne sache pas que les Papes, les Princes, les Rois, les Califes, les Emirs aient majoritairement brillé dans la vertu tant déjà Moïse, Paul et Mahomet excellaient respectivement pour leur part dans le meurtre, les passages à tabac ou les razzias."

"Déconstruire les monothéismes, démystifier le judéo-christianisme - mais aussi l'islam, bien sûr - puis démonter la théocratie, voilà trois chantiers inauguraux pour l'athéologie.
De quoi travailler ensuite à une nouvelle donne éthique et produire en Occident les conditions d'une véritable morale post-chrétienne, où le corps cesse d'être une punition, la terre une vallée de larmes, la vie une catastrophe, le plaisir un péché, les femmes une malédiction, l'intelligence une présomption, la volupté une damnation."

"On ne tue pas un rêve, on n'assassine pas un subterfuge. Ce serait plutôt lui qui nous tue, car Dieu met à mort tout ce qui lui résiste. En premier la raison, l'intelligence, l'esprit critique."

"Depuis Paul de Tarse qui justifie le glaive et l'épée pour imposer la secte confidentielle comme une religion contaminant l'Empire, certes, mais aussi toute la planète, jusqu'à la justification de la dissuasion nucléaire par le Vatican du XXe siècle, la ligne persiste. Tu ne tueras point... sauf de temps en temps - quand l'Eglise te le dira."

"Des millions de morts, des millions de morts sur tous les continents, pendant des siècles, au nom de Dieu, la bible dans une main, le glaive dans l'autre : l'Inquisition, la torture, la question; les croisades, les massacres, les pillages, les viols, les pendaisons, les exterminations, les bûchers; la traite des noirs, l'humiliation, l'exploitation, le servage, le commerce des hommes, des femmes et des enfants; les génocides , les ethnocides des conquistadores très chrétiens, certes, mais aussi, récemment, du clergé rwandais aux côtés des exterminateurs hutus; le compagnonnage de route avec tous les fascismes du XXième siècle, Mussolini, Pétain, Hitler, Pinochet, Salazar, les colonels de la Grèce, les dictateurs d'Amérique du Sud; etc... Des millions de morts pour l'amour du prochain."

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 21:31


Bien sûr, ce n'est pas le roman de l'année qui va faire rêver les foules mais c'est un guide très sympa pour travailler les abdominaux, sans abîmer le dos, en douceur...
Nombre d'idées reçues sur la manière de travailler ces muscles sont remises en cause dans cet ouvrage ! Les mouvements sont simples, bien décrits et illustrés à l'aide de photos. Une progression est proposée avec des exercices des plus simples aux plus exigeants. De nombreuses explications permettent de mieux comprendre le fonctionnement de notre corps et de nos muscles. Les exercices préconisés sont agréables et relaxants.

Dommage, elle ne donne pas la recette miracle pour avoir la volonté de faire ces exercices tous les jours !...

Extrait de la quatrième de couverture :
"Faire des abdominaux peut-il être dangereux ? Oui, car le raccourcissement des grands droits, qui rapproche ainsi les épaules et les hanches, est néfaste pour le dos. Il accélère les descentes d'organes, peut aussi induire une incontinence et ne fait pas le ventre plat. Cette pratique doit être dénoncée. Le danger est encore plus grand quand on rajoute des haltères ou des poids.
Mais on peut aussi "faire des abdos" tout en préservant son dos, son périnée et en améliorant sa silhouette. Sans souffrir, en s'amusant,
en variant les exercices, jusqu'à pratiquer une gymnastique "virtuelle"...."
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 21:52

Youpi, mon amoureux m'a offert un super cadeau pour la Saint Valentin : des livres !!! Et surtout, les 2 derniers tomes de la série de Dune !

Les fans du monde de Dune me comprendront  !
Depuis l'adolescence, j'ai toujours adoré le monde fantastique créé par Frank Herbert : 
  • Dune (tomes 1 et 2),
  • Le Messie de Dune,
  • Les enfants de Dune,
  • L'empereur Dieu de Dune,
  • Les Hérétiques de Dune,
  • La Maison des Mères.

Frank Herbert est décédé avant d'avoir pu terminer cette immense fresque. Son fils, Brian, avec Kevin J.Anderson, ont pris le relais. Ils ont d'abord essayé d'expliquer certaines zones d'ombres laissées par Frank Herbert avec plusieurs volumes :

  • Avant Dune 1 - La Maison des Atréides
  • Avant Dune 2 - La Maison des Harkonnen
  • Avant Dune 3 - La Maison Corrino
  • Dune, la Genèse 1 - La Guerre des Machines
  • Dune, la Genèse 2 - Le Jihad Butlérien
  • Dune, la Genèse 3 - La bataille de Corrin

J'avoue que j'ai beaucoup moins aimé ces livres là...


Puis, les auteurs se sont décidés à imaginer une fin à cette épopée, toujours en s'inspirant des notes de Frank Herbert, et ont publié deux derniers ouvrages :

  • Les Chasseurs de Dune
  • Le Triomphe de Dune 

Ces livres sont magnifiques, on retrouve le souffle des premiers ouvrages (enfin presque car pour moi le tome 1 jusqu'aux Enfants de Dune sont inégalables). 

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