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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 07:00

L Esprit de la renarde - Tran-Nhut

 

Quatrième de couverture

Au monastère de la Tortue Noire, la porte entre le monde des vivants et le royaume des morts s'entrebâille l'espace d'un instant, pendant que les fidèles s'apprêtent à célébrer la Fête des âmes errantes. Mais les défunts affamés ne sont pas les seuls à se mettre à table, car d'étranges disparitions sont revendiquées par un Gourmet aux appétits cannibales. Dans le port animé de Faifo, marchands chinois, négociants japonais et aventuriers européens se livrent à de mystérieuses transactions à la lueur de lanternes multicolores. Tel un papillon attiré par le chatoiement des lampions, le lettré Dinh se fait prendre à un piège inextricable. Alors qu'il tente désespérément de sauver son ami d'une justice expéditive, le mandarin Tân tombe sous le charme d'une ensorcelante femme-renarde, créature de la nuit et gardienne d'un secret. Il lui faudra pourtant recouvrer toute sa lucidité pour venir à bout d'une énigme aux ramifications insoupçonnées.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Une lecture d'été très agréable, légère et rythmée !

L'esprit de la renarde est un des titres écrit par les soeurs Tran-Nhut mettant en scène le mandarin Tân et son assistant, le lettré Dinh. Cette série de polars se situe dans le Viêt-Nam du XVIIe siècle, période troublée et précaire au niveau politique et social.

L'évolution de l'enquête est amusante, une multitude de personnages et de suspects potentiels entrelacent fausses pistes et quiproquos. De nombreux repères dépeignent le contexte historique de Faifo (ancien nom de Hôi An). C'était un port cosmopolite où les commerçants japonais se mêlaient aux Portugais. Les puissants du Viêt-Nam, du Japon et de la Chine avaient les yeux rivés sur cette ville au coeur de nombreuses convoitises.

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 00:10

Les paupieres - Yoko Ogawa

Quatrième de couverture
Une petite fille touchée par l'élégance d'un vieil homme le suit dans son île et devient son alliée face à l'hostilité du monde environnant. Dans la maison vit aussi un hamster, au regard dépourvu de paupières. Une Japonaise prend l'avion pour l'Europe. A ses côtés s'installe un homme qui lui parle puis s'endort. Sa voisine, incapable d'un tel abandon, l'interroge. Dans l'obscurité du vol de nuit, l'inconnu lui révèle alors l'existence des "histoires à sommeil". Une jeune femme part en voyage pour tenter de fuir ses insomnies. En s'éloignant de son pays, de son amant et de ses habitudes, elle espère trouver suffisamment d'étrangeté pour, le soir venu, s'endormir tranquillement. Dormir, s'endormir, s'éloigner du monde pour retrouver le chemin de l'inconscient, tel est le propos de ce recueil de nouvelles à lire comme une très belle introduction à l'oeuvre de Yoko Ogawa, aujourd'hui mondialement reconnue.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 J'ai découvert et apprécié Yoko Ogawa avec L'annulaire.
Mais ce recueil de nouvelles m'a complètement rejetée
de l'univers de cet auteur !

J'ai trouvé les histoires trop particulières et glauques. La quatrième de couverture ne m'avait pas préparée à ce type de lecture, je m'attendais à autre chose.  Et pour couronner le tout, je n'ai rien compris à certains de ces récits !
Je dois tout de même admettre l'originalité de Yoko Ogawa : elle m'a chaque fois surprise (et frustrée aussi je dois l'admettre) avec la chute des nouvelles.

J'ai bien envie de lire La marche de Mina pour découvrir un autre aspect de cet auteur...

 2ème titre pour le challenge
de découverte de la littérature japonaise
lancé par
Choco


Challenge In the mood for Japan

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 00:05

 

L annulaire - Yoko Ogawa

 

Quatrième de couverture
A la suite d'un léger accident de travail, la narratrice de ce récit a quitté son usine et trouvé un emploi d'assistante et réceptionniste auprès de M. Deshimaru, directeur d'un laboratoire de spécimen. Dans ce lieu étrange, ancien foyer de jeunes filles pratiquement désert, elle reçoit la clientèle avant que M. Deshimaru, en véritable maître de taxidermie, recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs de ceux qui désirent échapper à leur mémoire. Sans vraiment comprendre ce qui se joue sous ses yeux, la jeune fille tombe peu à peu sous la coupe de cet homme... Avec ce récit - assurément l'un de ses plus fascinants -, Yôko Ogawa pénètre davantage encore dans le territoire de l'envoûtement et de l'étrange, et révèle, au coeur du suspense, l'empreinte d'une douleur qui va jusqu'au fétichisme.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Un roman étrange à réserver aux amateur de situations ambigües !

Une jeune fille trouve un emploi d'assistante dans un laboratoire très particulier. M. Deshimaru est un bien curieux taxidermiste ! A la demande de ses clients, il traite et conserve toutes les choses qui les ont profondément marqués, blessés : des ossements d'animaux, des partitions de musiques, des champignons... Cela constitue une sorte de thérapie pour permettre de se tourner de nouveau vers l'avenir.

La jeune secrétaire est fascinée par son patron. Mais qui est vraiment M. Deshimaru ? Ce personnage reste hermétique et empreint de mystère jusqu'au bout du récit.

Yoko Ogawa n'impose rien, elle suggère !
Avec une écriture très épurée, 
dans une atmosphère angoissante et étouffante, 
elle embrase l'imagination du lecteur
en le menant au seuil de nombreux possibles...

 

 1er titre pour le challenge
de découverte de la littérature japonaise
lancé par
Choco


Challenge In the mood for Japan

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 23:49

 

Poids secrets - Aki Shimazaki - Hotaru-5

 

Quatrième de couverture

A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu'elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu'elle fut de le révéler à son mari. Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l'innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d'expérience, et leur destinée s'en trouve à jamais bouleversée.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Le dernier tome de cette pentalogie est tout aussi beau que les autres.

Il est vraiment difficile de parler de ce livre sans en dévoiler trop ! Nous apprenons enfin les derniers secrets de la vie de Mariko Takahashi. Avant de s'éteindre, Mariko Takahashi se confie à sa petite fille Tsubaki. Cette confession ne sera pas vaine car elle permettra à Tsubaki de ne pas tomber dans le même piège que sa grand-mère et ainsi de mieux maîtriser sa vie, choisir son avenir.

Une impression domine lors de la lecture de ces 5 volumes : le Japon est une société très masculine dans laquelle les femmes ont du mal à se faire une place.

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 07:00

Poids secrets - Aki Shimazaki - poids secrets -4

  Quatrième de couverture

Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu'il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu'il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l'épouse contre l'avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Cette fois, le récit se fait à travers le regard et la vie de Kenji Takahashi, l'époux de Mariko et le père adoptif de Yukio.

Le contexte international est légèrement mis en retrait au profit d'une peinture détaillée de la société japonaise. Cette description insiste toujours autant sur la rigidité du code social et familial, sur les contraintes multiples et le manque de liberté qui étouffent l'individu.

Le personnage de Kenji est attachant. Il incarne la tolérance, sans pour autant être crédule. De manière calme et respectueuse, il choisit de bousculer les traditions et de renoncer à son héritage pour vivre l'existence qu'il a choisie. Pourtant, le sens du devoir est tellement fort que le remord l'accompagnera durant toute son existence. 

Il y a une dualité très forte entre la vie réelle des individus et le chemin que la société leur impose de suivre. Cela engendre une espèce de schizophrénie ainsi que des secrets qui conditionnent les génération suivantes.

 

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 00:00

 

Poids secrets - Aki Shimazaki - Tsubame -3

 

Quatrième de couverture

Lors du tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts, la Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa. A la fin de sa vie, alors qu'elle est veuve, mère d'un chimiste et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé : le prêtre catholique qui l'avait recueillie dans son église lors du tremblement de terre, surnommé monsieur Tsubame, était-il l'instrument du destin qui a permis à cette hirondelle de s'élancer hors du nid ?

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Le troisième tome du Poids des secrets est tout aussi attachant que les deux premières parties.

 

Après avoir suivi le parcours des deux enfants Yukio et Yukiko, Aki Shimazaki relate la vie de la mère de Yukio. Mariko, toute pétrie de douceur, de patience et de courage, a survécu à la fois au terrible tremblement de terre de 1923 et à la bombe atomique de Nagasaki. Paradoxalement, ces deux catastrophes l'ont moins durablement blessée que le racisme dont elle a souffert, les préjugés et la rigidité sociale du Japon. La xénophobie et la haine des japonais vis à vis des Coréens ont atteint leur paroxysme en 1923. Plusieurs décennies seront nécessaires pour refermer les blessures laissées par ces vagues de violence.

L'auteur dresse de beaux portraits avec, en toile de fond, de nombreux repères historiques et sociologiques. Cette pentalogie est précieuse pour découvrir l'évolution du Japon de 1920 jusqu'aux années 60.

 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 15:20

Poids secrets - Aki Shimazaki - Hamaguri-2

Quatrième de couverture

Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli.

 

Avis d'une lectrice du dimanche


J'ai entendu parler pour la première fois de la pentalogie Le poids des secrets sur le blog d'Aifelle.

Vu ses billets, j'étais persuadée que ces romans me plairaient. Heureusement, j'ai attendu la parution en avril du coffret regroupant les cinq volumes. Sage précaution car ces différents récits se dévorent très rapidement ! 

 

Hamaguri est le tome 2 du Poids des secrets. Il s'agit de nouveau de l'amitié entre Yukio et Yukiko mais cette fois l'histoire est relatée du point de vue de Yukio. Tant de choses ont été dissimulées à ces deux enfants ! La tendresse prodiguée par sa mère et également par son père adoptif ont toutefois permis à Yukio de se construire sans trop de dommages. Devenu adulte, Yukio ne possède pas encore toutes les parties du puzzle...

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 23:00

Poids secrets - Aki Shimazaki - Tsubaki -1

Quatrième de couverture

Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Tsubaki est le premier volet de la pentalogie Le poids des secrets.
La lecture de ces 5 ouvrages a été un vrai régal !

 

Le style est épuré, rigoureux  et poétique.

Yukiko lègue en héritage à sa fille un témoignage, le récit de sa vie et surtout le lourd secret qui a assombri la plus grande partie de sa vie.

Ce roman est touchant et passionnant pour l'histoire personnelle de Yukiko.

C'est également un éclairage intéressant du  contexte historique lors du second conflit mondial. L'auteur nous communique sa vision du Japon de l'époque, étouffé par la soif de conquête de ses dirigeants, le poids des traditions et une culture du suicide déconcertante pour nous, occidentaux. La bombe atomique a traumatisé ce pays tiraillé entre le sens aigu du devoir et le désir d'émancipation.

 

Quelques extraits

"Dans la campagne près de Tokyo, quand il neigeait, je trouvais les fleurs dans le bois de bambous. Le blanc de la neige, le vert des feuilles de bambous et le rouge des camélias. C'était une beauté sereine et solitaire."

"La guerre se terminera bientôt. Il le faut. On ne pourrait pas gagner la guerre même en faisant travailler les enfants. Il n'y a pas de liberté. Pas du tout. On n'a pas le droit de dire ce qu'on pense. Ce n'est pas à cause de la guerre. C'est une mentalité dangereuse qu'on a ici. On ne cherche que le pouvoir. On ne fait pas la guerre pour la liberté."

"Mon frère a été capturé à Saïpan et tué par les Américains. On dit qu'être fait prisonnier, c'est assez honteux ; mais être tué par eux, c'est le pire affront pour un soldat. Mon père dit qu'il ne sait comment s'en excuser auprès de l'empereur. Il est devenu très faible à cause de cela. On dit que mon frère aurait dû se suicider avant sa capture. Mais j'aimais mon frère et je l'aime toujours. Ma mère est aussi très triste."

 

D'autres avis 

Stephie, Armande, Aifelle, Bellesahi, Jules, Abeille, Karine, ...

 

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 08:21

 

Le fusil de chasse - Yasushi Inoue


Quatrième de couverture
L'histoire d'une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court roman un chef-d'oeuvre universel. Poète, nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps. Son oeuvre, d'une richesse exceptionnelle, aborde tour à tour avec le même bonheur toutes les formes de l'écriture. Depuis la parution, voici près de trente ans, du Fusil de chasse, elle a connu en France un succès qui ne s'est jamais démenti.

 


Avis d'une lectrice du dimanche

 

Ce roman est un classique de la littérature japonais, à découvrir absolument !

Il a reçu en 1950 le Prix Akutagawa, prestigieuse récompense littéraire du Japon.


Le fusil de chasse est un récit très bref, dont

Une construction très rigoureuse et un style sobre, poétique, donnent à ce récit très bref une dimension tragique, dramatique.

 

Un journaliste publie un poème inspiré par un chasseur solitaire qu’il a rencontré un jour dans les montagnes. Ce dernier le prend alors pour confident du drame de sa vie d’une manière bien particulière : il lui confie trois lettres. L’une a été écrite par sa maîtresse qui vient de se suicider, l’autre par la fille de la défunte et enfin le troisième manuscrit est la lettre de rupture que lui a adressé son épouse légitime.

Ces confessions épistolaires montrent les ravages d’un amour entaché par le mensonge et nous dévoilent la personnalité de personnages en surface heureux et sans histoire. Yasushi Inoué évoque une intimité, un jardin secret de chaque être, dont le mystère reste parfois entier, même pour l’entourage proche…

 

 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 00:05

Naufrages---Akira-Yoshimura-copie-1.jpg



Quatrième de couverture

Isaku n'a que neuf ans lorsque son père part se louer dans un bourg lointain. Devenu chef de famille, le jeune garçon participe alors à l'étrange coutume qui permet à ce petit village isolé entre mer et montagne de survivre à la famine : les nuits de tempête, les habitants allument de grands feux sur la plage, attendant que des navires en difficulté, trompés par la lumière fallacieuse, viennent s'éventrer sur les récifs, offrant à la communauté leurs précieuses cargaisons. Sombre et cruel, ce conte philosophique épouse avec mélancolie le rythme, les odeurs et les couleurs des saisons au fil desquelles Isaku découvre le destin violent échu à ses semblables dans cette contrée reculée d'un Japon primitif.



Avis d'une lectrice du dimanche

Une très belle écriture, poétique, pour décrire des vies terriblement difficiles.

Ce roman est très riche car l'auteur reprend de vieilles légendes, des faits divers, des traditions. Il s'étend sur les techniques de pêche, les cérémonies...

Isaku vit dans un petit village perdu dans une contrée sauvage du Japon. Les habitants, totalement démunis, essaient de rester structurés pour pouvoir survivre. La cohésion sociale repose sur le bon sens du chef de village, l'esprit de groupe des villageois et le respect de traditions remontant à la nuit des temps.

Pas de sentiments inutiles, ni amour ni haine, toute l'énergie est consacrée à trouver de quoi se nourrir. La soumission et l'endurances sont les caractéristiques de la famille d'Isaku. L'enfant raconte le quotidien de ces êtres qui vivent et meurent au rythme des saisons, décimés par les épidémies et les famines...

La sobriété de l'écriture évite le piège de la complainte, Akira Yoshimura nous livre un récit pudique, digne. Il s'interroge sur la place et le devenir de l'être humain en milieu hostile. La destinée devient absurde et cruelle lorsque l'homme ne parvient pas à dompter la nature.


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