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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 12:10

La-fin-du-chant.jpg

 

Quatrième de couverture

Sous le ciel de cristal du Haut Altaï, quelque part dans les lointaines steppes d'Asie centrale... La Fin du chant déroule des images d'une beauté et d'une cruauté insensées : des plaines infinies et silencieuses; une jument prostrée devant son poulain mort-né ; des peuples nomades - Touvas et Kazakhs - qui se massacrent pour un bout de vallée où dresser les yourtes : des hommes ténébreux, un peu bandits ; des femmes fières, solides comme des pierres sans âge ; et cette gamine hardie, qui défie l'hostilité des lieux, commande bêtes et gens pour la survie de tous...

 

Avis d’une lectrice du dimanche 

 

Comme dans son roman « Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï », Galsan Tschinag ouvre une grande fenêtre sur le monde lointain et mystérieux dans lequel il a passé sa jeunesse : la Mongolie.

Même si j’ai une préférence pour le titre précédent, je me suis régalée avec cette évasion dans des paysages grandioses.

 

Schuumur élève seul ses trois enfants suite au décès de sa femme. Son drame humain est universel : la difficulté de prendre à temps la mesure de la valeur de sa compagne, l’impossibilité d’exprimer son amour, la renonciation aux sentiments vrais par peur des jugements sociaux. Les femmes ont du mal à exister dans cette société rude. Que ce soit la douce épouse soumise, la fille aînée au caractère bien trempé ou la maîtresse à la personnalité de feu, elles peinent toutes à affirmer leur individualité, leurs choix de vie et à accéder à un statut digne.

 

A travers ses personnages, l’auteur explique les traditions et une manière de vivre tellement éloignées de nos pratiques. Il explore également l’histoire méconnue des Touvas. Ce peuple a dû lutter pour survivre à la fois à une nature hostile et aux invasions répétées des Chinois et des Kazakhs.

 

Galsan Tschinag enveloppe la rudesse de son récit dans une écriture sobre et poétique. Ses mots sont un hommage vibrant à la beauté de la Mongolie.

 

Mongolie--1.jpg

Photo trouvée dans Le Routard.com,
Belle prise de vue réalisée par Mélanie Coche, mai 2006 

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 00:10

Ciel bleu - Galsan Tschinag

Quatrième de couverture

Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï.

Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste.

Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi mesurer l'espace et le temps.

Un auteur contemporain dont le livre s'inscrit dans la lignée de Dersou Ouzala.

Galsan Tschinag nous dit le destin d'un peuple pris entre ciel et terre, entre nature et dieux : deux univers mystérieux, muets, injustes, puissants. Ciel bleuest comme un chant d'amour, un guide spirituel, un secret à partager avec ceux qu'émerveille l'aube des peuples.
                                                                 Michèle Gazier, Télérama

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Epoustouflant, éblouissant...

La plume à la fois brute et pleine de poésie envoûte et nous transporte au cœur de la Mongolie.

Galsan Tschinag nous fait partager des souvenirs d'enfance dans le Haut Altaï. En suivant les traces de cet garçon de sept ans, le dépaysement est absolu !

Tout est différent de notre quotidien : les traditions d’un peuple d’éleveurs nomades, la liberté et les grands espaces, mais aussi la lutte pour survivre au sein d’une nature grandiose et impitoyable.

L'enfant évoque avec beaucoup de tendresse son amour pour sa famille, son chien, son troupeau et les courses en toute liberté dans ces espaces infinis. Pourtant, son attachement à son mode de vie est très tôt tiraillé par l’envie d’une existence un peu moins rude, avec plus d’instruction. La vie estivale est idyllique mais les hivers, lorsqu’ils sont rigoureux, imposent la fureur des éléments, font mourir les bêtes et rendent les humains exsangues.

Galsan Tschinag évoque les difficultés de ces éleveurs à conserver leur identité au contact des bouleversements de notre monde moderne.

Comment ne pas avoir envie de s'évader dans la steppe pour découvrir ce pays ?

 

Quelques photos piochées sur internet,
juste pour rêver un peu...

 

Mongolie yourte 2

 

Mongolie-4 

Mongolie-1

 

Mongolie-2 

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