Quatrième de couverture
Sous le ciel de cristal du Haut Altaï, quelque part dans les lointaines steppes d'Asie centrale... La Fin du chant déroule des images d'une beauté et d'une cruauté insensées : des plaines infinies et silencieuses; une jument prostrée devant son poulain mort-né ; des peuples nomades - Touvas et Kazakhs - qui se massacrent pour un bout de vallée où dresser les yourtes : des hommes ténébreux, un peu bandits ; des femmes fières, solides comme des pierres sans âge ; et cette gamine hardie, qui défie l'hostilité des lieux, commande bêtes et gens pour la survie de tous...
Avis d’une lectrice du dimanche
Comme dans son roman « Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï », Galsan Tschinag ouvre une grande fenêtre sur le monde lointain et mystérieux dans lequel il a passé sa jeunesse : la Mongolie.
Même si j’ai une préférence pour le titre précédent, je me suis régalée avec cette évasion dans des paysages grandioses.
Schuumur élève seul ses trois enfants suite au décès de sa femme. Son drame humain est universel : la difficulté de prendre à temps la mesure de la valeur de sa compagne, l’impossibilité d’exprimer son amour, la renonciation aux sentiments vrais par peur des jugements sociaux. Les femmes ont du mal à exister dans cette société rude. Que ce soit la douce épouse soumise, la fille aînée au caractère bien trempé ou la maîtresse à la personnalité de feu, elles peinent toutes à affirmer leur individualité, leurs choix de vie et à accéder à un statut digne.
A travers ses personnages, l’auteur explique les traditions et une manière de vivre tellement éloignées de nos pratiques. Il explore également l’histoire méconnue des Touvas. Ce peuple a dû lutter pour survivre à la fois à une nature hostile et aux invasions répétées des Chinois et des Kazakhs.
Galsan Tschinag enveloppe la rudesse de son récit dans une écriture sobre et poétique. Ses mots sont un hommage vibrant à la beauté de la Mongolie.
Photo trouvée dans Le Routard.com,
Belle prise de vue réalisée par Mélanie Coche, mai 2006