Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 21:00

 

La-boucherie-des-amants---Gaetano-Bolan.jpg 

 

Quatrième de couverture

Dans une petite ville du Chili qui vit les dernières heures du régime de Pinochet, une boucherie de quartier est le théâtre de curieuses rencontres : des réunions secrètes s'y tiennent, des passions s'y nouent... Un enfant aux yeux de nuit, une institutrice révolutionnaire et un boucher fort en gueule composent ainsi le trio majeur de cette fable moderne, teintée d'humour et de poésie. Mais, sous la naïveté apparente du récit, l’auteur condamne sans appel les régimes totalitaires...

  

Avis d’une lectrice du dimanche


Ce tout petit roman, poignant, nous fait osciller entre sourire et larmes…
A lire, absolument !

 

L’écriture à la fois simple et poétique évoque un conte. Mais un conte tragique. Les horreurs engendrées par la dictature de Pinochet sont ici perçues à hauteur d’enfant. Tom, aveugle et orphelin de sa mère, observe les événements avec la naïveté de son âge. Son innocence ne lui permet pas de comprendre la folie des adultes et l’inconcevable machine à broyer les humains mise en place par le tyran.

Au début, la vie de l’enfant est d’une douceur un peu triste. Il rêve d’une maman, à l’abri sous l’aile protectrice de Juan, son père, et choyé par Dolorès, son institutrice.

Le soir, Juan accueille parfois ses amis dans l’arrière-boutique de sa boucherie. Ils refont le monde, rêvent à voix basse d’un monde meilleur. L’espoir transforme leurs chuchotements en tracts diffusés dans leur petit village. Tom observe, incrédule, la brutalité de la répression…

 

 

Partager cet article
Repost0
31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 21:43


Après La maison aux esprits, quel bonheur de replonger dans l'univers d'Isabel Allende...

23 contes nous transportent dans le Chili natal de l'auteur. Elle dépeint avec tendresse et ironie ce milieu rural dont la vie est rythmée par les traditions et les superstitions.

Quatrième de couverture
Eva Luna, héroïne du précédent roman d'Isabel Allende, n'avait pas son pareil pour conter des histoires aussi extraordinaires que véridiques, tirées de la chronique locale de son village, Agua Santa. On trouvera ici un nouvel échantillon du talent de la Schéhérazade latino-américaine. Vingt-trois récits burlesques ou sombres, de nostalgie ou de colère, d'ironie ou de révolte. Vingt-trois contes d'une prodigieuse diversité de situations, où la romancière de La Maison aux esprits, best-seller de 1984, révèle les mille et une facettes de son inspiration.
Partager cet article
Repost0
31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 21:13

Ce livre est tellement riche, foisonnant en personnages extraordinaires et en aventures, qu'il me paraît impossible à résumer sans le dénaturer : violence et tendresse, enfants illégitimes, abus et dictature... Les esprits ne quittent jamais le décors et hantent cette histoire...
Un des personnages centraux est Esteban Trueba, amoureux de Rosa la Belle. Il est prêt à tout pour devenir riche et ainsi conquérir sa main. Mais cette fleur éphémère s'éteint et Esteban doit continuer sa route. Son caractère irrascible blessent ceux qui croisent sa route et sa détermination fait de lui un homme riche. Il épouse Clara, la soeur de Rosa, jeune femme fantasque... Les descriptions sont tellement imagées que les personnages dansaient encore sous mes yeux longtemps après avoir tourné la dernière page du livre...

Quatrième de couverture :
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d'Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d'évasion 1984.
Partager cet article
Repost0