Quatrième de couverture
Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de
pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la
Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne
idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est
ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…
« Un chef-d’œuvre dans l’art du mensonge. J’oserai même prétendre que le souffle d’Arto Paasilinna traverse les pages de ce livre. » Smålandsposten
Avis d’une lectrice du dimanche
Voyage très agréable, à la fois géographique et temporel, avec un centenaire atypique.
Un road movie pimenté d’une bonne dose d’humour décalé. Enfin… Road movie n’est peut-être pas la définition exacte pour ce périple de toute une vie qui passe parfois par les airs, la mer, ou en toute simplicité par l’Everest !
Allan Karlson est un être particulier, sans passion. Durant sa jeunesse, le autorités suédoises le suspecteront de folie, déroutées par sa personnalité disons un peu « différente », et sidérées par quelques manipulations hasardeuses au niveau des explosifs. Allan est inculte mais passionné par les explosifs. Autodidacte, il deviendra le meilleur dans son domaine. Durant toute son existence, la colère a peu d’emprise sur lui, il ne s’intéresse ni à la politique ni à la religion. Ses seules ambitions dans la vie sont de prendre de bons petits repas et surtout pouvoir siroter un verre (voire une bouteille). Ces traits de caractère, son génie pour les explosifs ainsi qu’une chance insolente, lui permettront de côtoyer toutes les grandes figures du XXe siècle et d’en ressortir indemne. Au soir de sa vie qui joue les prolongations, il ne supporte plus la discipline de la maison de retraite dans laquelle il était sensé attendre sagement la faucheuse. Il se sauve par la fenêtre, en charentaises, et va encore réussir à s’entourer de tous les déjantés qu’il rencontre dans sa fugue. Après le vol d’une valise, une facétie supplémentaire, notre centenaire se retrouve avec des malfrats et la police à ses trousses…
Aucun souci de vraisemblance dans ce récit, l’auteur s’amuse et nous fait plaisir…