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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 00:10
 


Quatrième de couverture :

Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l’ombre duquel il vit depuis l’enfance.

Trente ans plus tôt : Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village du sud des États-Unis le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série qui laissera longtemps la police impuissante.

Des années plus tard, alors que l’affaire semble élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s’installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l’a touché de trop près. Mais à nouveau les meurtres d’enfants se multiplient, et il comprend que le tueur est toujours à l’œuvre. Pour échapper à ses démons, Joseph n’aura d’autres solutions que de reprendre l’enquête, afin de démasquer le vrai coupable.

 

 

Avis d’une lectrice du dimanche

 

Un très beau polar noir, atypique...

 

Nous suivons le narrateur, Joseph Vaughan depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. Mon empathie avec lui a été totale car il n’a pas le profil du héros ou du cow-boy de service. C’est un enfant rêveur et meurtri par la perte de son père. La douceur de son enfance est définitivement volée par la longue série de meurtres qui meurtrissent Augusta Falls, petite ville en Georgie. Ses camarades de classes disparaissent peu à peu, sauvagement assassinées par un tueur fou. Cette bourgade paisible va peu à peu perdre tous ses repères face à ce carnage. Son impuissance va se traduire par des désirs de vengeance et de lynchage. La spirale de la violence et de la bêtise va tuer d’autres innocents et faire sombrer la mère de Joseph dans la folie.

Joseph se raccroche à son imagination, écrit pour exorciser ses cauchemars et tente de fuir pour laisser derrière lui toute cette noirceur. Aucune distance ne pourra le séparer définitivement du tueur…


Les portraits sont ébauchés avec beaucoup de finesse et de psychologie. L'écriture est splendide, précise, sa force évocatrice nous transporte...


J'ai été happée par ce roman, même s'il n'a pas les qualités requises pour un polar classique : Dès le début nous savons que la confrontation entre Joseph Vaughan et le tueur aura lieu, et que notre héros y survit, puisque c'est le narrateur. Très rapidement, j'ai deviné sans trop de difficultés le nom du tueur... Et pourtant, même si cela peut paraître contradictoire, ce récit noir, extrêmement noir, m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page !

 

D'autres avis : Keisha, Abeille, Karine:), CunéYsAmanda, Kathel, Dasola, Aurore...

 


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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 00:10

 

Quatrième de couverture

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide. Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense.

 

Avis d’une lectrice du dimanche

 

Un avis mitigé !

L'écriture est plutôt agréable à lire, une intrigue bien ficelée mais, car il y a un gros mais, les personnages sont agaçants et caricaturaux.

 

Côté action, le récit démarre sur les chapeaux de roue avec la découverte du cadavre d’Alexandra Wijkner, beauté à la personnalité insaisissable et mystérieuse. J’ai lu ce roman d'une traite pour connaître le dénouement. Toute une palette de suspects sont à notre disposition et il est vraiment difficile de faire le tri !

 

Par contre, Erica, l’enquêtrice, est une pseudo-femme libérée, avec un côté nunuche et moraliste absolument désespérant ! Son mépris et sa condescendance affectueuse pour sa petite sœur, tombée dans l’engrenage infernal des femmes battues, m’ont hérissée !

 

Même si le cadre est la Suède et la couverture rappelle celle de Millénium, nous sommes quand même loin des personnages non conventionnels et attachants de cette trilogie…

 


Les avis sont très partagés, certaines ont aimé, d'autre moins :
Abeille, Miss Alphie, Amanda Meyre, Bookomaton, Leiloona, Antigone, ...

 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 00:05

 

 

 

Biographie

Née le 30 août 1974 à Fjällbacka, Camilla Läckberg est un des plus jeunes auteurs à succès dans le domaine du roman policier.

Elle compte à ce jour cinq polars dont l’héroïne est Erica Falck. L’intrigue se déroule toujours près de sa ville natale, petit port de pêche sur la côte Ouest.

En Suède, les ventes des polars de cet auteur sont presque aussi importantes que celles de Millénium de Stieg Larsson.

 

Bibliographie

 

Titres publiés en traduction française :

  • La Princesse des glaces
  • Le Prédicateur
  • Le Tailleur de pierre

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 00:07



Quatrième de couverture

Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée " le dahlia noir ", par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique. " Si Ellroy exorcise son passé, c'est en maître écrivain qu'il le fait, et si l'histoire de sa vie explique la noirceur de son oeuvre, elle laisse intacte la lumineuse limpidité de son talent. " (Patrick Raynal, Nice-Matin) " Une lecture qui vous ravage, une écriture si puissante que le livre explose entre vos mains. "

 

Avis d’une lectrice du dimanche

 

Le noir est la couleur dominante dans ce polar splendide, extraordinaire !

 

Sont passées au crible à la fois la détresse matérielle d’une partie de la société, la gangrène de systèmes de police dépassés et violents, la misère morale de la plupart des personnages…

 

En 1947, un fait divers va bouleverser l’Amérique : l’assassinat d’Elisabeth Short, dont le cadavre mutilé sera découvert sur un terrain vague. James Ellroy a construit une fiction autour de ce meurtre jamais élucidé. Cette enquête devient obsessionnelle pour deux policiers de haut niveau : Bucky Bleichert et Lee Blanchard.

Ce polar n’épargne personne, aucun protagoniste n’est propre La noirceur n’épargne même pas la victime, surnommée le Dahlia noir. Les super flics ne sont pas sans reproche : durs, violents et parfois corrompus. Peu importe les moyens employés, peu importe le nombre d’années écoulées, les enquêteurs s’acharneront à résoudre cette affaire. Cette recherche de la vérité fait partie intégrante de leur existence, elle s’est immiscée dans la moindre de leurs pensées.

 

James Ellroy, à travers ce polar, essaie de surmonter son propre drame. Sa mère, Geneva Hilliker Ellroy a été assassinée le 22 juin 1958 et retrouvée par une bande de jeunes près du lycée Arroyos. L'assassin ne sera jamais arrêté.

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 18:32

 
Tim Cockey propose d'excellents polars si on aime les personnages et situations décalés. Hitchcock, détective occasionnel, est croque-mort au quotidien. Mais quel croque-mort ! Un sex symbole, sympathique quoique parfois un peu gaffeur et péquenot. Un vrai bonheur !
Il utilise son corbillard sans état d'âme à la fois pour transporter ses macchabets et pour mener ses enquêtes. Les individus qui croisent sa route sont tout aussi loufoques que lui : des policiers acariâtres, une ex-épouse déjantée et très proche de lui...
Certes, le suspense n'est pas haletant, le rythme est plutôt lent, mais les descriptions m'ont vraiment fait rire.

Quatrième de couverture :
Hitchcock et Libby, c'est de l'histoire ancienne. Mais la belle Libby est de retour... Ses deux enfants sous le bras, elle demande à son ancien amant de l'aider à retrouver sa nurse, disparue depuis une semaine. Hitch, croque-mort de profession et détective malgré lui, se lance dans l'enquête... Il devra garder tout son sang-froid pour ne pas perdre le fil d'une histoire fort encombrante.

J'ai choisi de présenter uniquement ce livre-là mais il a également écrit :
- Le croque-mort préfère la bière
- Le croque- mort enfonce le clou
- le croque-mort à tombeau ouvert
- le croque-mort a la vie dure

J'ai appris que Tim Cockey a publié d'autres ouvrages sous le pseudo de Richard Hawke. Mais je n'ai pas encore testé.

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 17:57


Je viens de terminer ce livre... Fan de Hugh Laurie et de ses réparties acerbes dans la série Dr House, j'ai été un peu déçue. Il manquait sans doute l'image et le jeu de scène. je n'ai pas vraiment retrouvé cet humour mordant dans cet ouvrage. Ce polar ne présente aucun suspense étant donné que le héro parle en permanence à la première personne. Les "je" récurrents dans tout le livre sont lassants et donnent la sensation de lire un monologue interminable...

Quatrième de couverture
On peut avoir un caractère de chien, un sens de la répartie assassin, mais rester, même malgré soi, un mec bien. Hugh Laurie, formidable interprète du Dr. House, a largement su le prouver sur le petit écran, il récidive avec ce thriller palpitant dont le héros, Thomas Lang est un ancien militaire d'élite qui, hormis sa Kawasaki ZZR1100, n'a pas grand chose à perdre. Aussi, lorsqu'on lui propose 100 000 dollars pour tuer Mr. Woolf, un riche homme d'affaire londonien, Thomas ne se contente pas de refuser poliment, mais pousse l'indécence jusqu'à essayer de prévenir la future victime du complot qui se trame contre lui. Une bonne intention ? L'enfer en est pavé. On retrouve dans ce thriller aussi prenant qu'un livre de Robert Ludlum, aussi décapant qu'un épisode de Dr. House, le mauvais esprit salvateur de Hugh Laurie, au service d'une intrigue passionnante et d'un personnage qu'on n'oubliera pas de sitôt.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 22:03

J'ai détesté.
C'est décidé, je ne lirai plus aucun roman de Grangé. Faut pas rêver, je ne retrouverai plus dans ses livres les personnages extraordinaires du Concile de Pierre et de l'Empire des Loups.
Le seul point commun avec l'ensemble de ses romans c'est son attirance maladive pour la violence et la perversion.

L'histoire :
Un chef de chorale d'origine chilienne est assassiné dans des circonstances étranges dans une église arménienne de Paris. Une longue série de meurtres sont ensuite opérés suivant le même protocole macabre. Deux flics psychotiques mènent l'enquête.

Et voilà, nous revoilà partis dans les bas-fonds de la violence et la torture...

Quatrième de couverture :
Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:55

J'ai quasiment autant détesté que son livre précédent, La ligne noire...

Quatrième de couverture :
Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n’a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l’Europe dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s’appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun : ils ont tous, des années plus tôt, frolé la mort et vécu une « Near Death Experience ». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle : ces tueurs sont des « miraculés du Diable » et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable ?
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:43

J'ai détesté ce livre. Aucun des personnages ne m'a suffisamment séduit pour arriver à accepter la violence suintant de ces pages. De plus, pour une fois, j'avais deviné la fin du livre et l'identité du  tueur en série. J'ai terminé cet ouvrage avec une vague impression de nausée et de malaise. Très déçue.

Quatrième de couverture
Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'équateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi...

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:04

Le deuxième ouvrage de Jean-Christophe Grangé que j'ai préféré (après le Concile de Pierre). J'adore les deux personnages : Anna et la psy...
J'ai eu l'impression de retenir ma respiration pendant toute la lecture de ce thriller. On en oublie même certaines invraisemblances. Même son obsession de la violence et la souffrance "no limit" ne sont pas parvenues à me détourner des caractères délirants participant à une course folle à Paris et en Turquie.

Cette histoire a été adaptée au cinéma mais là j'ai été très déçue !

Quatrième de couverture :
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas...
Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite.
Au coeur de l'enquête, "les loups gris", une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.

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