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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 17:22

 

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Quatrième de couverture

Selon la légende, l’Islande aurait vaincu la terrible crise financière de 2008 en tournant le dos au capitalisme, en nationalisant ses banques, en chassant le FMI et en se débarrassant de sa classe politique. Sur ce petit peuple, de nombreux fantasmes circulent sur le Web.

Rédacteur en chef de Rue89, Pascal Riché est allé vérifier sur place, auprès des acteurs du redressement islandais. Loin des représentations exaltées, il raconte d'une aventure politico-économique peu orthodoxe, riche en leçons pour les autres nations d'Europe.

 

Avis d’une lectrice du dimanche

Un très bon reportage économique et social, facile à lire de surcroît !

Pascal Riché a réagit en lisant les nombreux commentaires d’internautes : L’Islande aurait trouvé les recettes miracles pour sortir de la crise. Le rédacteur en chef de Rue 89 a enquêté en Islande pour démêler mythe et réalité.

Effectivement, certaines rumeurs telles que la nationalisation des banques par exemple s’avèrent fausses. Les responsables politiques responsables de la débâcle du pays ont été jugés et déclarés coupables, mais ils n’ont finalement pas été emprisonnés.

Néanmoins, les islandais ont bel et bien trouvé des recettes fort séduisantes pour soigner à la fois leur économie et leur démocratie ! Ils ont purement et simplement laissé les banques faire faillite sans les renflouer, en partant du principe que les contribuables n’ont pas à payer pour des entreprises privées mal gérées. Les dépôts d’argents des islandais ont été garantis par le gouvernement islandais, mais les fonds spéculatifs des pays étrangers ont été abandonnés… La Grande Bretagne et les Pays Bas ont exercé des pressions inouïes pour faire plier les islandais et les faire payer, mais en vain. Ils ont perdu tous leurs recours devant les tribunaux ! Ensuite, malgré une terrible cure d’austérité dans ce pays déclaré en faillite, les services publics tels que la santé et l’éducation ont été préservés afin de ne pas mettre en péril leur avenir.

Mais ce qui me fait le plus rêver, c’est probablement la démarche participative des islandais pour refondre leur constitution, afin de la rendre plus juste, égalitaire et démocratique. Le processus est long mais suit son cours, et l’économie se porte de nouveau plutôt bien…

 


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commentaires

C
Iceland is a living experiment in what can happen when a country forces its financial firms to go under, rather than bailing them out, as much of the rest of the world did during the global financial crisis. Keep sharing.
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L
Et bien rien que par curiosité un livre qui parait bien intéressant.
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G
L"éditeur a-t-il pensé à envoyé quelques SP aux membres de notre gouvernement ?
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M
Notre président a rencontré les plus hauts responsables islandais il y a à peine quelques semaines... Mais bon je ne pense pas que nos dirigeants européens, quels qu'ils soient, souhaitent s'engager dans la voie islandaise...
K
Tu veux insinuer qu'on aurait envie de faire comme eux? Mmmm oui ça tente bien de laisser les banques... Mais ils ne sont que dans les 300 000 habitants, non? Cela peut jouer.<br /> Et je vois que tu es passée au nouvel overblog, moi aussi, même si j'ai déménagé chez blogspot.
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M
Oui je suis passée sur la nouvelle version d'overblog, bien obligée... Et je ne sais pas m'en servir ! Je viens de comprendre à l'instant comment faire pour répondre aux commentaires ! J'aimerais bien comprendre également comment afficher en entier mon sommaire !!!! :-(
L
On parle peut de ce pays ! Dommage ! Car c'est vrai que même si tout ne va pas au mieux dans le royaume d'Islande ils ont su dire non ... <br /> Je pense que cela pourrait inspirer d'autres pays d'Europe
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M
Oui, l'argument est que c'est un tout petit pays (300 000 habitants)... mais je trouve cet argument bien pratique pour tous les dirigeants qui ne souhaitent absolument pas s'engager sur la même voie que l'Islande.