Quatrième de couverture
A la suite d'un léger accident de travail, la narratrice de ce récit a quitté son usine et trouvé un emploi d'assistante et réceptionniste
auprès de M. Deshimaru, directeur d'un laboratoire de spécimen. Dans ce lieu étrange, ancien foyer de jeunes filles pratiquement désert, elle reçoit la clientèle avant que M. Deshimaru, en
véritable maître de taxidermie, recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs de ceux qui désirent échapper à leur mémoire. Sans vraiment comprendre ce qui se joue sous
ses yeux, la jeune fille tombe peu à peu sous la coupe de cet homme... Avec ce récit - assurément l'un de ses plus fascinants -, Yôko Ogawa pénètre davantage encore dans le territoire de
l'envoûtement et de l'étrange, et révèle, au coeur du suspense, l'empreinte d'une douleur qui va jusqu'au fétichisme.
Avis d'une lectrice du dimanche
Un roman étrange à réserver aux amateur de situations ambigües !
Une jeune fille trouve un emploi d'assistante dans un laboratoire très particulier. M. Deshimaru est un bien curieux taxidermiste ! A la demande de ses clients, il traite et conserve toutes les choses qui les ont profondément marqués, blessés : des ossements d'animaux, des partitions de musiques, des champignons... Cela constitue une sorte de thérapie pour permettre de se tourner de nouveau vers l'avenir.
La jeune secrétaire est fascinée par son patron. Mais qui est vraiment M. Deshimaru ? Ce personnage reste hermétique et empreint de mystère jusqu'au bout du récit.
Yoko Ogawa n'impose rien, elle suggère !
Avec une écriture très épurée,
dans une atmosphère angoissante et étouffante,
elle embrase l'imagination du lecteur
en le menant au seuil de nombreux possibles...
1er titre pour le challenge
de découverte de la littérature japonaise
lancé par Choco