Pour ce roman, point de photo du livre ni de quatrième de couverture !
J’ai préféré ne pas scanner la couverture de la vieille édition que j’ai dans ma bibliothèque tant l’état laisse à désirer !
C’est le troisième roman que je lis de Dickens et j’ai beaucoup aimé ce récit. Je crois être définitivement tombée sous le charme de cet auteur !
J'avoue une légère préférence pour David Copperfield et Un conte de Noël qui ont été des coups de cœur.
La petite Dorrit est un roman que j’ai trouvé un peu plus difficile, avec une intrigue alambiquée et de très nombreux personnages. Toutefois, l’histoire est immédiatement captivante et le talent de conteur de Dickens s’est encore une fois exprimé avec bonheur...
Amy Dorrit, surnommée affectueusement La petite Dorrit par tous ses proches, est née en prison. Son père et sa famille y ont été incarcérés après avoir été dans l’impossibilité d’honorer des dettes. Pour aider les siens, la petite Dorrit effectue des travaux de couture, notamment pour Mme Clenman. Arthur Clenman ne supporte pas la situation de la jeune fille et se transforme en preux chevalier pour faire sortir de prison cette famille. Son enquête le conduira à retrouver la trace de biens appartenant aux Dorrit. Ces derniers se retrouvent miraculeusement à la tête d’une fabuleuse fortune.
Après de nombeux mystères et rebondissements, certains personnages se dévoilent d’une manière surprenante et des liens rattachant le passé des deux familles Dorrit et Clenman surprendront le lecteur…
Les personnages de Amy Dorrit et Arthur Clenman sont très attachants. D’autres protagonistes beaucoup moins sympatiques évoluent dans cette bonne société anglaise : assassins, voleurs et parasites, rien ne manque !
Charles Dickens ébauche de nombreux portraits intéressants et jette ses personnages dans les affres d’histoires d’amour bien souvent contrariées.
Le thème récurrent est une critique féroce de l’Angleterre victorienne, dans laquelle la course à l’argent broie les gens, brise de nombreuses vies. L’univers carcéral qui enferme de manière arbitraire de familles entières est longuement décrit et analysé.
Charles Dickens mord à belles dents dans l’incapacité chronique de la bureaucratie de l’époque. Il caricature la suffisance de nombreux fonctionnaires avec la narration savoureuse des démarches d’Arthur Clenman auprès du Bureau des Circonlocutions…
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