Quatrième de couverture
Pourquoi toute l'image était-elle centrée sur sa fille ? Cela le gênait un peu, ou plutôt c'est après surtout qu'il y pensa, une fois le train en marche. Et encore ne fut-ce, en réalité, qu'une
impression fugace, née au rythme du wagon et aussitôt absorbée par le paysage. Pourquoi Josée et non sa femme ou son jeune fils, alors qu'ils étaient groupés tous les trois dans la moiteur du
soleil ? Peut-être parce que la silhouette de sa fille, dans une gare, debout devant un train en partance, était plus incongrue ? Elle avait douze ans ; elle était grande et mince, les jambes et
les bras encore grêles, et les bains de mer, le soleil de la plage avaient donné à ses cheveux blonds des reflets argentés.
Avis d’une lectrice du dimanche
Ce roman m’a laissée perplexe… C’était la première fois que je lisais cet auteur, j’avoue que ce titre ne me donne pas envie de récidiver. Il ne se
passe RIEN et c’est d’un pessimisme !
Justin Calmar abrège ses vacances pour reprendre le travail. Il rentre seul, sa femme et sa fille s’attardent quelques jours de plus pour profiter de la douceur estivale. Dans le train qui le
ramène de Venise vers Paris via la Suisse, un mystérieux voyageur demande un service à ce père de famille : déposer une valise à Lausanne. Sa vie tranquille va être quelque peu perturbée par la
découverte d’un cadavre et de liasses de billets. Mais Justin Calmar n’est pas un homme d’action, il préfère la réflexion. Il réfléchit beaucoup, il déprime beaucoup…