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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 08:30

L-homme-du-lac---Arnaldur-Indridason.jpg

 

Quatrième de couverture

En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées. Le commissaire Erlendur et son équipe s’intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l’enquête vers les ambassades et les délégations des pays de l’ex-bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers de l’université en Allemagne de l’Est, pendant la guerre froide. Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisés par la découverte de l’absurdité d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l’amour fidèle d’une crémière abandonnée, s’obstinera à remonter la piste de l’homme du lac dont il finira par découvrir le terrible secret.

Indridason nous raconte une magnifique histoire d’amour victime de la cruauté de l’Histoire, sans jamais sombrer dans le pathos. L’écriture, tout en retenue, rend la tragédie d’autant plus poignante.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Je n'ai pas accroché avec ce polar, mais j'essaierai malgré tout de lire d'autres titres de cet auteur. En effet, j'avais commencé par Hypothermie, une belle découverte !

Ici le charme n'a pas opéré sur moi pour deux raisons. D'abord j'ai trouvé Erlendur moins attachant. Forcément, puisque je sais comment lui et sa famille évoluent par la suite (Hypothermie) !

Mais j'ai surtout freiné sur la partie espionnage. C'est un thème qui en général m'ennuie vraiment, c'est comme ça ! L'auteur s'étend longuement sur la place de l'Islande durant la période de la guerre froide, c'est la clé de l'intrigue. Certains étudiants étaient approchés par les services secrets et cédaient aux douces voix des sirènes utopiques, idéologiques. La réalité était par la suite beaucoup moins reluisante et présentait des risques certains...

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 15:22

Vendetta - RJ Ellory 

Quatrième de couverture

Après Seul le silence, le nouveau roman de R. J. Ellory. Un thriller au suspense exceptionnel, doublé d'une impressionnante histoire de la mafia des années 1950 à nos jours. 2006, La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane, est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l'enquête prend un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s'entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. A cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. A sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C'est le début d'une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l'incroyable récit d'une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l'Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu'à nos jours. Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ? Pourquoi Perez souhaite-t-il Hartmann comme seul interlocuteur ? Alors qu'une course contre la montre s'engage pour retrouver Catherine et que, dans l'ombre, la mafia et les autorités s'inquiètent du dialogue qui s'établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final. Avec ce roman d'une envergure impressionnante, R. J. Ellory retrace cinquante ans d'histoire clandestine des Etats-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le Cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d'une rare intensité.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Ce polar a suscité chez moi des impressions très contrastées.

 

J’ai été happée par l’intensité du suspense et je n’ai pu lâcher ce livre qu’après avoir lu les dernières lignes, à une heure très avancée de la nuit…

 

L’intrigue est irréprochable, terriblement efficace. l’auteur nous fait courir à un rythme infernal de Cuba jusqu’à la Nouvelle Orléans, en passant par Las Vegas et Chicago. Ellory secoue le lecteur au fil des meurtres et des révélations diaboliques.

 

Ernesto Perez utilise comme monnaie d’échange la fille d’un politicien pour faire marcher sur la tête les forces du FBI. Il fixe ses règles et exige de traiter uniquement avec Ray Hartmann. Ce dernier est un obscur fonctionnaire de police à la vie tourmentée, harassé par un passé récent d’alcoolique. Alors que ce personnage ô combien attachant essaie de trouver la rédemption et de reconstruire sa vie familiale, Ernesto Perez lui impose sa longue biographie de tueur à gages. La noirceur de cette existence damnée commence dès le berceau avec la violence régulière du père. Adolescent, Ernesto découvre la jouissance de l’assassinat et il ne s’arrêtera plus. La mafia repère rapidement cette recrue de choix, dompte peu à peu la sauvagerie de cet homme pour l’asservir à la discipline et au code de l’honneur très particulier de l’organisation. Ernesto Perez se hisse dans les hautes sphères de la mafia, s’immisce dans les affaires les plus sombres de l’Amérique des années 50 jusqu’à nos jours.

 

Je ne dévoilerai pas plus l'intrigue de ce polar mais, vous l’avez compris, c’est l’apnée assurée pendant tout le récit. Vous allez en permanence chercher à deviner quel sort a été imaginé par l'esprit pervers du tueur pour la jeune otage.  Si parfois vous pensez deviner la fin du roman, des évènements surviennent chaque fois pour plonger le lecteur dans un état de stupeur et de perplexité. Vous saurez seulement dans les dernières pages à quel point Ernesto Perez a pu secrètement influencer le cours de la vie de Harmann à certaines périodes...

 

Néanmoins, un certain point de vue m’a vraiment gênée. Nous suivons pas à pas, parfois à la limite de la nausée, le parcours de ce psychopathe sanguinaire, homophobe et sadique. On peut rajouter à la liste de ces délicieuses caractéristiques une misogynie aigüe car il n’hésite pas à pratiquer le viol pour rendre certaines de ses tueries plus intéressantes. Et malgré tout, l’auteur essaie d'attribue à ce malade un certain sens de l’honneur, de la famille.
Ellory tente de refaire une virginité (relative je vous rassure !) à ce personnage pour nous le rendre moins antipathique. J’ai freiné des quatre fers sur cette manipulation romanesque, pas question d'éprouver la moindre empathie ! Du coup j’ai été septique et même agacée pendant certaines parties du récit...

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:30

 Hypothermie---Arnaldur-Indridason.jpg

 

Quatrième de couverture

Un soir d'automne. Maria est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac de Thingvellir. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite d'une amie de cette femme qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider et qui lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact dans l'au-delà avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe. Au pays du fantastique et des fantômes, aussi dubitatif que réticent, le commissaire Erlendur, troublé par l'audition de la cassette, se sent obligé de reprendre l'enquête à l'insu de tous. II découvre que l'époux de Maria n'est pas aussi fiable qu'il en a l'air et ses investigations sur l'enfance de la suicidée, ses relations avec une mère étouffante vont le mener sur des voies inattendues semées de secrets et de douleur. Obsédé par le deuil et la disparition, harcelé par les frustrations de ses enfants, sceptique devant les croyances islandaises, bourru au coeur tendre, le commissaire Erlendur poursuit sa recherche sur lui-même et rafle tous les suffrages des lecteurs.

 

Avis d'une lectrice du dimanche  

J'ai aimé ce polar très lent, dans lequel Arnaldur Indridason a su rendre certains personnages extrêmement attachants. L'atmosphère est particulière, sans doute propre aux pays nordiques. Les islandais, soumis au rythme des saisons et aux aléas du climat, offrent une place privilégiée à la nature...

Le commissaire Erlendur est appelé sur la scène d'un suicide, une jeune femme s'est pendue dans son chalet de vacances. L'affaire semble simple car la vie de Maria a été endeuillée par la noyade de son père puis par le décès récent de sa mère, avec qui elle entretenait une relation fusionnelle. Mais Karen après avoir découvert le cadavre de sa meilleure amie, ne prête pas une oreille favorable à la thèse du suicide ! Ernaldur va patiemment dérouler l'écheveau de la vie de Maria, il offrira le plus bel hommage posthume en dressant le portrait de la défunte et surtout en éclaircissant le mystère de sa fin tragique.

Le personnage d'Erlendur est profondément attachant même si parfois insaisissable pour sa famille. Il vit avec ses propres fantômes, d'où son acharnement à découvrir la vérité pour des affaires abandonnées depuis près de trente ans.

Le commissaire Erlendur a une conception très particulière de son rôle. Il souhaite incarcérer les assassins bien sûr, mais la préoccupation de punir les coupables semble presque reléguée au second plan. Le plus important est de trouver les réponses qui permettent aux familles de faire leur deuil. Les cadavres ne sont pas de simples dossiers, l'enquêteur éprouve de l'empathie envers les victimes et retrace chaque fois une grande partie de leur vie.

J'ai retrouvé l'atmosphère présente dans de nombreux romans nordiques : la croyance aux revenants, de belles descriptions de paysages et de tempêtes.

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 19:20

 

Sans laisser d'adresse - Harlan Coben

 

Quatrième de couverture

De Paris à New York en passant par Londres et la Nouvelle-Angleterre, entre services secrets, réseaux terroristes et scientifiques corrompus, une machination infernale orchestrée par un Harlan Coben au sommet de son art. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, Myron tombe des nues quand il reçoit l'appel de Terese, dont il est sans nouvelles depuis sept ans. " Rejoins-moi. Fais vite... ". À peine arrivé à Paris, le cauchemar commence... Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets lui a-t-elle cachés ? Pourquoi le Mossad, Interpol et la CIA les traquent-ils sans relâche ? Enlèvements, meurtres, menace islamiste, manipulations génétiques, complots internationaux... Un suspense au coeur d'une actualité brûlante, par le maître de vos nuits blanches.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Encore un super thriller d'Harlan Coben !
Je connais tous les arguments de la critique : commercial, un style très pauvre... mais j'aime ! 

 

Notre héros a un peu vieilli car sept ans se sont écoulés depuis sa dernière aventure. Quoi qu'il en soit, Myron Bolitar conserve son âme de chevalier servant et sacrifie sa petite tranquilité lorsque Therese, une ancienne maîtresse, l'appelle au secours. Le passé de cette femme brisée, qu'elle aimerait tant oublier, revient hanter sa vie de manière dangereuse, voire mortelle. Notre américain sème la confusion à Paris avec des bagarres acharnées dans des lieux publics. Les cadavres pleuvent et on peut se demander si cette fois Myron ne s'est pas attaqué à plus fort que lui...

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 07:44

 

De sang royal - Pieter Aspe

 

Quatrième de couverture

Persuadé que sa femme Hannelore, Juge d'instruction, le trompe avec Valentin, un amour de jeunesse, le commissaire Van In ne décolère pas. Quelques instants après le retour de la belle (passablement éméchée) au bercail, il est appelé sur les lieux d'un suicide. Marcus Heydens, le père de Valentin, a été retrouvé pendu.
Que ce bon vivant très fortuné ait mis fin à ses jours semble peu probable. Lorsque Hannelore disparaît, l'affaire prend un tour dramatique, qui va pousser Van In aux portes du Palais royal...
Secrets de la grande bourgeoisie belge, imbroglios amoureux, règlements de compte au commissariat... impulsif et incorrigible, le célèbre commissaire brugeois est ici au meilleur de sa forme !

 

Avis d'une lectrice du dimanche

J'ai apprécié ce polar. Le ton du récit oscille en permanence entre farce et tragédie. 

Le personnage de Van In est attachant. Hormis son côté caractériel, notre enquêteur belge n'entre pas dans les stéréotypes des héros policiers. Il n'a rien d'un superman ! C'est un amoureux bougon, parfois un peu négligeant mais sincère pour sa femme, et un père attentionné pour ses enfants.

Versavel, brigadier et coéquipier de Van In, est également agréable à suivre dans ce récit. Introverti et cultivé, il provoque parfois la stupeur en insérant des maximes en latin au beau milieu d'une conversation de comptoir !

Le suspense n'est pas intense mais le rythme est toujours bien soutenu. L'auteur maîtrise l'art du polar. Parallèlement, il glisse une touche d'ironie et ne recule devant aucune invraisemblance ou exagération.

 

Je remercie les éditions Albin Michel
de m'avoir fait découvrir cet original polar belge

Logo Albin Michel copie

 

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 00:10

Peur-noire---Harlan-Coben.jpg

 

Quatrième de couverture

Alors que sa vie professionnelle comme agent sportif semble piétiner, et que son père se remet non sans mal d'un infarctus, Myron Bolitar est brutalement précipité dans une affaire dont il se serait bien passé. Son ex-petite amie, Emily Downing, qui l'avait plaqué pour aller épouser son pire ennemi, resurgit dans sa vie en réclamant son aide : elle a un fils de 13 ans atteint de l'anémie de Fanconi. Seule une greffe de moelle osseuse pourrait désormais le sauver. Sauf que le donneur compatible inscrit au fichier est introuvable. Pire, il semble vouloir se cacher. De qui ? Pour quelle raison ? Flanqué de sa garde rapprochée, Myron Bolitar plonge au coeur d'une histoire familiale sombre et vénéneuse, qui l'implique de manière très... personnelle.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

J'ai adoré ce livre !
Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre ni un futur classique mais je suis une inconditionnelle du beau et sympathique Myron Bolitar, le héros. Il a des côtés nunuche, parfait, gentil et tout propre qui m'horripileraient si c'était un personnage féminin. Mais ces caractéristiques, reportées sur un athlète top-modèle masculin, me font littéralement fondre.
Ajoutons à tout cela le suspense dont Harlan Coben a le secret. Voilà donc les ingrédients qui occasionnent mon addiction

Je lis tous les titres de Harlan Coben mais je me garde bien de tous les chroniquer, de peur de paraître fanatique... 

 

Myron Bolitar, se lance dans une nouvelle enquête, flanqué de ses amis et associés, Win le cinique et Esperanza la beauté ravageuse. Il s'agit cette fois de retrouver un donneur de moelle osseuse pour sauver le fils de son ex-petite amie. Un tueur en série se dresse alors en travers de la route de notre enquêteur. Finalement, le destin du donneur et celui du criminel paraissent intimement liés...

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 13:05

L-echo-des-morts---Johan-Theorin-Albin-Michel.jpg


Quatrième de couverture

Après L’Heure trouble, salué par la critique internationale, L’Écho des morts explore à nouveau l’atmosphère étrange de l’île d’Oland, où les Westin, une famille de Stockholm, ont décidé de s’installer définitivement. Quelques jours après leur arrivée au coeur de l’hiver, Katrine Westin est retrouvée noyée et son mari sombre dans la dépression. Alors que d’inquiétantes légendes autour de leur vieille demeure refont surface, la jeune policière chargée de l’enquête est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un accident…

Porté par l’écriture très personnelle de Theorin, un suspense où passé et présent s’entrecroisent dans un climat troublant, aux limites du fantastique.

 

"Encore meilleur que L’Heure trouble." The Guardian

 

"Theorin est un écrivain des climats et des ambiances, des tout petits riens dont la lente et modeste accumulation font des grands tout." Marianne


 
Avis d'une lectrice du dimanche


Un polar sombre dans des paysages somptueux…
Johan Theorin crée une atmosphère exceptionnelle et singulière, le suspense est absolu !

 

 

La famille Westin fuit Stockholm pour oublier un drame familial et changer de vie. Joakim et Katrine s'installent avec leurs deux enfants dans le domaine d’Aludden, au nord-est d’Öland.

 

L’annonce de l’agence immobilière était libellée ainsi :
« Magnifique demeure de gardien de phare, milieu du XIXe siècle. Situation isolée dans site préservé avec vue imprenable sur la Baltique, plage à moins de 300 mètres. Votre voisin le plus proche : le ciel »
Le décor est planté !

 

Peu de temps après leur aménagement, la mer rejette sur les récifs le cadavre de Katrine et la thèse de l’accident est retenue.

 

Joakim s’enferme dans son désespoir et se laisse peu à peu happer par le mystère et les légendes enveloppant le domaine :

« Aludden a toujours eu une certaine réputation, dit Gerlof. On raconte que ses fondations ont été faites avec le granit d’une ancienne chapelle abandonnée, et que le bois qui a servi à la construction vient d’une épave »…

 

Une jeune policière, Tilda Davidsson, est convaincue d’avoir affaire à un meurtre et décide de mener l’enquête. Elle va cheminer patiemment pour reconstituer le puzzle compliqué dans lequel sont étroitement imbriqués des faits divers sordides, un lourd passé familial et les sortilèges d’Aludden.

 

L’action est lente et intense.
Je n’ai pas pu lâcher ce roman avant la fin !

Le dénouement ne se laisse pas deviner, même pas entrevoir, avant les toutes dernières pages du livre.

 

La belle plume de Johan Theorin soumet le lecteur à l’attraction du domaine d’Aludden. Même lorsque la crainte et l’angoisse s’insinuaient dans les murs de la demeure, je n’avais pas envie de quitter ce site magnifique, souvent englouti par le brouillard, frappé par des tempêtes grandioses, où la mémoire des morts fragilise le présent des vivants…

 

 



Je remercie les éditions Albin Michel
de m'avoir fait découvrir cette belle lecture.
Cette nouveauté paraît ce mois-ci !

Logo Albin Michel copie


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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:05

Mort aux cons - Carl Aderhold



Quatrième de couverture :

Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.


Avis d'une lectrice du dimanche :

J'hésitais sur la manière de classer ce livre : polar ou bien roman humoristique ?

Je dois avouer avoir bien ri en lisant ce livre ! Avec une petite pointe de mauvaise conscience car le narrateur est  un tueur en série dont personne n'aimerait croiser la route !

Je n'ai pas ressenti d'empathie avec le narrateur car la vie humaine est plus précieuse que tout, même celle des cons ! Et puis c'est bien connu, nous sommes tous le con de quelqu'un n'est-ce pas ?

Le narrateur part du principe qu'il faut erradiquer les cons car ils nous pourrissent la vie. Vous n'imaginez pas le nombre de personnes de son entourage victimes d'accidents ou de suicides. Quant aux meurtres, la police s'arrache les cheveux car comment trouver un meurtrier lorsqu'il n'y a pas de mobile apparent ?

Le nombre de cadavres augmente au fur et à mesure de l'évolution du tueur. Notre serial killer, à défaut d'être un poète, est un véritable philosophe et prend très au sérieux son anthologie de la connerie !

De nombreuses situations cocasses rendent cette lecture légère et vraiment drôle !
Un humour acide, décapant, méchant... Délicieux !



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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 00:05

Le symbole perdu - Dan Brown



Quatrième de couverture

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d'une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s'affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.


Avis d'une lectrice du dimanche

Tant pis pour la diplomatie : j'ai détesté !

Je suis allée au bout de cette lecture tout simplement parce que le style est d'une simplicité enfantine et en plus j'espérais un dénouement moins absurde que le récit dans son ensemble...

Il faut dire que j'étais déjà à la base une mauvaise cliente pour ce livre car je ne suis vraiment pas attirée par les crises ésotériques de tout poil...
Dans ce roman, ce ne sont pas quelques touches de mysticisme mais carrément des envolées lyriques dignes d'une homélie papale !
Et que dire du héros, Robert Langdon... C'est le produit hybride d'Einstein, Superman et Mère Térésa.

Bref, je vais m'empresser d'égarer ce roman au fin fond de ma mémoire. D'ailleurs, de quoi parlait-on déjà ? J'ai déjà oublié...

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:05

La foret des manes - JC grange



Quatrième de couverture :
Jeanne Korowa n'a fait qu'une erreur. Elle cherchait le tueur dans la forêt. C'était la forêt qui était dans le tueur comme l'enfant sauvage au fond de l'homme.

Avis d'une lectrice du dimanche :

J'ai passé un bon moment avec ce thriller.

Cet auteur est super commercial et chaque fois je me persuade que je ne lirai plus jamais de livre de Grangé... mais je ne suis qu'une faible lectrice compulsive et je ne résiste jamais très longtemps.

Le schéma est bien rôdé : un très très gros méchant commet des meurtres absolument horribles ! D'ailleurs Grangé est passé maître dans l'art de décrire des scènes macabres et complètement gores. Une enquêtrice mal dans sa peau se jette à corps perdu dans une poursuite effroyable, dont la route est bien sûr parsemée de cadavres...

Et bien oui, j'ai aimé ce récit truffé d'invraisemblances, où chaque personnage est une véritable caricature ! 


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