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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 07:10

 

Manhattan---Anne-Revah.jpg

 

Quatrième de couverture

Elle part. Elle fuit après avoir appris l'inacceptable. Elle n'a pas peur, non, mais elle veut mettre de l'ordre dans sa vie. C'est une lettre qu'elle choisit d'écrire, une seule lettre. Les mots coulent comme un torrent, emportant sur leur passage la vie d'avant, les secrets, les mensonges, les blessures non refermées. Elle écrit et se délivre, fait place nette, se retrouve enfin et peut, apaisée, aller vers son destin.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

J'ai apprécié ce roman malgré sa rudesse,
et même si je n'ai vraiment ressenti aucune empathie avec l'héroïne.
Si vous souhaitez le lire vous aussi,
Cynthia continue à le faire voyager ! 

 

Le destin d'une paisible mère de famille bascule lorsqu'elle reçoit un verdict médical pessimiste, irrémédiable. Tout à coup, le passé refoulé ressurgit avec fureur et balaie tous ses efforts pour vivre une vie normale. Elle réalise qu'elle s'est réfugié dans les apparences depuis le drame de son enfance. Le traumatisme qu'elle a subit l'a amputée de toute capacité d'aimer réellement ses enfants et son mari. Elle fuit, hurle dans une confession écrite sa colère envers sa propre mère, distante et incapable de la protéger. Les mots jetés sur le papiers sont les derniers vestiges d'une vie dévastée, d'une coquille vide...

 

Le point de vue de l'auteur est particulier mais j'ai été séduite par son écriture et la construction de son livre.

 

 D'autres avis :

Cynthia, Les livres de l'Arrajou,  Les livres de Georges Sand et moi,  Stephie, Sylire, Laure, Leiloona, Amanda, Mango, EmiLie, Clara, Choco, Aifelle, ...

   

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 18:00

 

Je-veux-que-tu-m-aimes---Antoine-Rault.jpg

 

Quatrième de couverture
David a treize ans. Sa mère, Marlène, est la femme de sa vie. Mais que peut faire un adolescent comme lui pour attirer l'attention et l'amour de la sublime Marlène, toute jeune veuve qui multiplie les aventures sans lendemain ? David déploie une folle ingéniosité pour plaire à cette mère mal-aimante. Peu à peu, de déconvenue en tromperie qui tourne farce, il va mesurer les secrets qui ont entouré sa naissance, et s'approcher, avec témérité, de l'orée dangereuse de l'adolescence. Antoine Rault nous livre le portrait bouleversant d'un garçon trompé, et signe ici un magnifique premier roman mêlant avec grâce et humour la douleur à la fantaisie.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Un livre émouvant ! Une réflexion sur l'amour familial sur un ton à la fois poignant et d'un humour féroce.

 

L'auteur donne de beaux coups de dents à certaines idées communes : l'instinct maternel est inné et les adolescents sont individualistes, en divorce avec leur famille. 

Ce récit inverse les rôles. David, adolescent de 13 ans, et Sophie, sa petite soeur de 9 ans, essaient désespérément de retenir leur mère, sans cesse sur le départ. Avec la fougue et la maladresse de la jeunesse, David multiplie les initiatives pour cajoler sa mère, tisser les liens d'un cocon familial tout doux. Cette mère acariâtre, pourvue d'un degré exceptionnel d'égoïsme, résiste de toute ses forces et rejette les marques d'amour. David idéalise son père et essaie de s'identifier à ce héros trop tôt disparu.  L'auteur suit la solitude d'un adolescent qui tente de se construire sans hériter de la hargne maternelle.

Des conversations savoureuses entre adolescents nous livrent des réflexions très pertinentes sur les parents en général. Tous les points faibles mais aussi bons côtés des parents sont méticuleusement recensés, examinés, disséqués. Nos enfants semblent s'éloigner en grandissant mais en fait prennent le recul pour nous observer et analyser nos failles, les pièges de la vie qu'ils voudraient éviter.

Cet hymne à la jeunesse, sans complaisance,
nous fait rencontrer les adolescents d'une manière différente, plus juste...

 

Un extrait
"On connaît mieux les parents qu'ils ne nous connaissent parce que, eux, ils sont tellement dans leurs problèmes, ils n'ont pas le temps de nous connaître. Surtout qu'avec l'âge c'est pire, ils n'arrivent plus à penser à autre chose qu'à leurs problèmes, leurs problèmes, toujours leurs problèmes. Tu ne trouves pas ?"


 

Je remercie les éditions Albin Michel
de m'avoir fait découvrir ce beau roman

Logo Albin Michel copie

 

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 13:00

Dimanche 9 mai, le marché d'artisans d'art a eu lieu à Miremont,
manifestation dont l'organisation m'a tenue éloignée des blogs de lecture pendant deux mois !

 

Nous étions trois farfelues à organiser cette rencontre d'artisans d'art, sans avoir pris la mesure du travail à abattre !

 

Trois jours avant le marché, coup de théâtre : l'accès à la salle des fêtes, accordé deux mois auparavant, est finalement refusé pour d'obscures raisons de sécurité.

Ô rage, ô désespoir, que faire dans un délais aussi court alors que 60 exposants sont attendus ? Nous avons consulté Météo France et leurs prévisions étaient correctes : temps variable avec successions de nuages et d'éclaircies. Pas de pluie. Pour la forme, simple principe de précaution, nous montons un chapiteau sur la place ... Je devrais pourtant savoir qu'il est dangereux de croire aux prédictions des oracles de Météo France ! 

Le jour J à 6h du matin, nos artistes étaient au rendez-vous... la pluie aussi, et pas seulement quelques gouttes ! Le ciel a déversé sur nos têtes un torrent de mauvaise volonté !

Une fois le chapiteau pris d'assaut, passage au plan C (Catastrophe) : des barnums de jardin sont montés et nous kidnappons le directeur de l'école primaire pour obtenir en rançon la clé des bâtiments scolaires. Des artistes s'installent sous le préau. D'autres, plein d'humour, ont élu résidence sous le pigeonnier ou encore sous la pluie pour tester la résistance à l'humidité de leurs créations...

Finalement, 45 artisans ont héroïquement accepté d'exposer dans cette ambiance chaotique. Ces courageux ont été finalement récompensés car les nuages ont cessé leur colère vers 10h30 et le soleil nous a réchauffé à partir de 13h. L'après-midi, la foule attendue des visiteurs était au rendez-vous...

 

Je ne peux pas diffuser les photos de certains stands très beaux car mes filles ou d'autres enfants y figuraient, bouche ouverte d'admiration.

 

Voici d'abord les créations en marqueterie d'un jeune artiste, Julien Gourjon. Il s'était déplacé de Seine et Marne pour profiter du beau temps du sud (humour !)...

Je vous conseille de consulter son blog pour mieux admirer ses tableaux.

DSC03846

 

 

Ensuite, un stand très coloré... 

 

DSC03838

 

 

D'une manière classique, lorsque je souffre d'insomnie, je lis ou bien je râle en comptant des moutons apatiques. Et bien l'artiste sur la photo ci-desous profite de la fuite de ses heures de sommeil pour fabriquer des casse-noix  de toutes les formes, certains avec des mécanismes très complexes !

DSC03855

 

DSC03857

 

 

Quelque toiles colorées pour faire rougir de honte les nuages qui ont troublé cette journée.

 

DSC03858

 

DSC03861

 

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Une mosaïste a coloré cette journée. Je n'ai pas de photos de son stand, mais une ce ses créations s'est installée chez moi. J'ai craqué pour ce miroir...

 

marche-artisanal-2010 4921

 

 

Je n'ai pas de photos pour vous faire admirer les créations de Michèle Bordas, artiste verrière. Alors, consultez directement son blog !

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 23:49

 

Poids secrets - Aki Shimazaki - Hotaru-5

 

Quatrième de couverture

A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu'elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu'elle fut de le révéler à son mari. Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l'innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d'expérience, et leur destinée s'en trouve à jamais bouleversée.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

Le dernier tome de cette pentalogie est tout aussi beau que les autres.

Il est vraiment difficile de parler de ce livre sans en dévoiler trop ! Nous apprenons enfin les derniers secrets de la vie de Mariko Takahashi. Avant de s'éteindre, Mariko Takahashi se confie à sa petite fille Tsubaki. Cette confession ne sera pas vaine car elle permettra à Tsubaki de ne pas tomber dans le même piège que sa grand-mère et ainsi de mieux maîtriser sa vie, choisir son avenir.

Une impression domine lors de la lecture de ces 5 volumes : le Japon est une société très masculine dans laquelle les femmes ont du mal à se faire une place.

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 07:00

Poids secrets - Aki Shimazaki - poids secrets -4

  Quatrième de couverture

Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu'il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu'il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l'épouse contre l'avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Cette fois, le récit se fait à travers le regard et la vie de Kenji Takahashi, l'époux de Mariko et le père adoptif de Yukio.

Le contexte international est légèrement mis en retrait au profit d'une peinture détaillée de la société japonaise. Cette description insiste toujours autant sur la rigidité du code social et familial, sur les contraintes multiples et le manque de liberté qui étouffent l'individu.

Le personnage de Kenji est attachant. Il incarne la tolérance, sans pour autant être crédule. De manière calme et respectueuse, il choisit de bousculer les traditions et de renoncer à son héritage pour vivre l'existence qu'il a choisie. Pourtant, le sens du devoir est tellement fort que le remord l'accompagnera durant toute son existence. 

Il y a une dualité très forte entre la vie réelle des individus et le chemin que la société leur impose de suivre. Cela engendre une espèce de schizophrénie ainsi que des secrets qui conditionnent les génération suivantes.

 

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 00:00

 

Poids secrets - Aki Shimazaki - Tsubame -3

 

Quatrième de couverture

Lors du tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts, la Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa. A la fin de sa vie, alors qu'elle est veuve, mère d'un chimiste et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé : le prêtre catholique qui l'avait recueillie dans son église lors du tremblement de terre, surnommé monsieur Tsubame, était-il l'instrument du destin qui a permis à cette hirondelle de s'élancer hors du nid ?

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Le troisième tome du Poids des secrets est tout aussi attachant que les deux premières parties.

 

Après avoir suivi le parcours des deux enfants Yukio et Yukiko, Aki Shimazaki relate la vie de la mère de Yukio. Mariko, toute pétrie de douceur, de patience et de courage, a survécu à la fois au terrible tremblement de terre de 1923 et à la bombe atomique de Nagasaki. Paradoxalement, ces deux catastrophes l'ont moins durablement blessée que le racisme dont elle a souffert, les préjugés et la rigidité sociale du Japon. La xénophobie et la haine des japonais vis à vis des Coréens ont atteint leur paroxysme en 1923. Plusieurs décennies seront nécessaires pour refermer les blessures laissées par ces vagues de violence.

L'auteur dresse de beaux portraits avec, en toile de fond, de nombreux repères historiques et sociologiques. Cette pentalogie est précieuse pour découvrir l'évolution du Japon de 1920 jusqu'aux années 60.

 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 15:20

Poids secrets - Aki Shimazaki - Hamaguri-2

Quatrième de couverture

Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli.

 

Avis d'une lectrice du dimanche


J'ai entendu parler pour la première fois de la pentalogie Le poids des secrets sur le blog d'Aifelle.

Vu ses billets, j'étais persuadée que ces romans me plairaient. Heureusement, j'ai attendu la parution en avril du coffret regroupant les cinq volumes. Sage précaution car ces différents récits se dévorent très rapidement ! 

 

Hamaguri est le tome 2 du Poids des secrets. Il s'agit de nouveau de l'amitié entre Yukio et Yukiko mais cette fois l'histoire est relatée du point de vue de Yukio. Tant de choses ont été dissimulées à ces deux enfants ! La tendresse prodiguée par sa mère et également par son père adoptif ont toutefois permis à Yukio de se construire sans trop de dommages. Devenu adulte, Yukio ne possède pas encore toutes les parties du puzzle...

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 23:00

Poids secrets - Aki Shimazaki - Tsubaki -1

Quatrième de couverture

Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Tsubaki est le premier volet de la pentalogie Le poids des secrets.
La lecture de ces 5 ouvrages a été un vrai régal !

 

Le style est épuré, rigoureux  et poétique.

Yukiko lègue en héritage à sa fille un témoignage, le récit de sa vie et surtout le lourd secret qui a assombri la plus grande partie de sa vie.

Ce roman est touchant et passionnant pour l'histoire personnelle de Yukiko.

C'est également un éclairage intéressant du  contexte historique lors du second conflit mondial. L'auteur nous communique sa vision du Japon de l'époque, étouffé par la soif de conquête de ses dirigeants, le poids des traditions et une culture du suicide déconcertante pour nous, occidentaux. La bombe atomique a traumatisé ce pays tiraillé entre le sens aigu du devoir et le désir d'émancipation.

 

Quelques extraits

"Dans la campagne près de Tokyo, quand il neigeait, je trouvais les fleurs dans le bois de bambous. Le blanc de la neige, le vert des feuilles de bambous et le rouge des camélias. C'était une beauté sereine et solitaire."

"La guerre se terminera bientôt. Il le faut. On ne pourrait pas gagner la guerre même en faisant travailler les enfants. Il n'y a pas de liberté. Pas du tout. On n'a pas le droit de dire ce qu'on pense. Ce n'est pas à cause de la guerre. C'est une mentalité dangereuse qu'on a ici. On ne cherche que le pouvoir. On ne fait pas la guerre pour la liberté."

"Mon frère a été capturé à Saïpan et tué par les Américains. On dit qu'être fait prisonnier, c'est assez honteux ; mais être tué par eux, c'est le pire affront pour un soldat. Mon père dit qu'il ne sait comment s'en excuser auprès de l'empereur. Il est devenu très faible à cause de cela. On dit que mon frère aurait dû se suicider avant sa capture. Mais j'aimais mon frère et je l'aime toujours. Ma mère est aussi très triste."

 

D'autres avis 

Stephie, Armande, Aifelle, Bellesahi, Jules, Abeille, Karine, ...

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 07:40

Enfant-bleu---Henry-Bauchau.jpg

 

Quatrième de couverture 

L'enfant bleu, c'est Orion, un garçon psychotique âgé de 13 ans dont les médicaments peinent à apaiser les crises. Véronique, psychothérapeute dans un hôpital de jour parisien, va entrer dans l'imaginaire de cet enfant pour essayer de lui rendre la paix. Elle devine sa richesse, sa sensibilité extrême, et va le guider, avec patience et passion, vers l'expression artistique. Henry Bauchau explore ici, avec sa tendresse de poète et sa passion d'écrivain, la frontière entre art et folie.

 

Avis d'une lectrice du dimanche

 

Coup de coeur ! 

 

Un livre superbe, humain, poétique, bouleversant...

 

Véronique prend sous sa protection Orion, un adolescent de 13 ans, violent et lourdement perturbé par sa psychose. Cette psychologue cherche elle aussi un équilibre personnel pour guérir des blessures infligées par la vie, pour concilier respect, liberté, vie de couple et création artistique. Ces deux personnalités vont s'apprivoiser peu à peu et tisser des liens très forts.

Je ne suis pas une adepte des psychiatres mais après cette lecture je ne verrai plus jamais cette profession avec le même regard ! En effet la prise en charge d'enfants handicapés mentalement est très lourde, dure des années et peut envahir sans ménagement la vie privée du psychothérapeute. Les remises en questions et les efforts sont partagés par le médecin et le patient.

L'adolescent se calme souvent en exprimant ses terreurs et ses espoirs dans des dessins exceptionnels.

Véronique se donne comme défi de soulager la souffrance psychologique d'Orion, toujours en proie avec des obsessions et des monstres, grâce à la création artistique. L'art devient un exutoire et un moyen de communication pour se relier au monde des gens "normaux".

En allant plus loin, Henry Bauchau suggère que le combat d'Orion pour se soulager de ses névroses est souvent similaire à celui de l'artiste lors de l'enfantement d'une oeuvre. Ils puisent au plus profond de leur être l'étincelle qui sublime l'être humain.

 

Si vous lisez ce roman, vous serez happés par la beauté d'oeuvres d'art magiques.
Henry Bauchau décrit avec passion et précision les poèmes de Véronique, la musique de Vasco, son mari, les peintures et sculptures d'Orion.

Vous les visualiserez , vous laisserez enchanter par la mélodie et la force de ces créations... 

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 21:36

 

Après l'étape de Collioure, la ballade s'est terminée avec Cadaques,
village situé en Espagne, en Catalogne.

Salvador y avait élu domicile. D'ailleurs, nous comptions visiter sa demeure.
Mais là, déception ! Il fallait réserver plusieurs jours auparavant et nous n'avons pas pu y accéder.



Cadaques 4900

 

Cadaques 4879

 

Cadaques 4897

 

Cadaques 4903

 

Cadaques 4896

 

 

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